Des bijoux et des mythes

Tintin et Lucky Luke, toujours en bonne place dans la hotte de Noël, avec une édition collector des "Bijoux de la Castafiore" et "Lucky Luke, Mythes et réalités".
Article rédigé par Jean-Christophe Ogier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Pour Tintinolâtres et Luckophiles (HERGE, ED.MOULINSART+CASTERMAN / MORRIS, GALLIMARD / HERGE, GEO+MOULINSART)

La nouvelle édition des Bijoux de la Castafiore reprend les planches et les couleurs de l’histoire telle que les enfants l’avaient découverte dans les pages de l’hebdomadaire Tintin, en 1961 et 1962.

Un Tintin unique en son genre

Un mot pour rappeler que Les Bijoux de la Castafiore est l’aventure de Tintin… la moins aventureuse. Il ne s’y passe presque rien, mais c’est un délice. Le pauvre capitaine Haddock a bien du mal à y échapper à la diva qui "rit de se voir si belle en ce miroir".

Outre cette édition collector des Bijoux de la Castafiore, aux éditions Casterman, je conseille un bel album cartonné qui met en regard les cases de Tintin et les plus belles photos du magazine Géo. Des éléphants des Cigares du pharaon, au Machu Pichu du Temple du soleil, en passant par les montagnes du Tibet, il est fascinant de voir combien Hergé a toujours été fidèle aux beautés du monde.

Ça s’appelle Tintin, un monde sans frontières, aux éditions Moulinsart.

Enfin, Géo et Moulinsart proposent chaque trimestre la revue Tintin, c’est l’Aventure.  Le numéro 18 est notamment consacré au sens de la fête, partout sur la Terre, et dans les albums de Tintin.

Le cow-boy solitaire fête ses 100 ans

Avec une exposition à Bruxelles, et une nouveauté dont on a déjà dit le plus grand bien : l’hommage du dessinateur Blutch, sous le titre Les Indomptés (Lucky Comics).

Et un beau livre qui brosse le portrait d’une quarantaine des personnages historiques qui apparaissent dans les aventures de "l’homme qui tire plus vite que son ombre". La photo des cadavres des frères Dalton, tués lors de l’attaque d’une banque en 1892, fait froid dans le dos. Au risque de vous décevoir, ils ne ressemblaient pas à leurs cousins dessinés par Morris. Vous retrouverez aussi le juge Roy Bean, qui faisait régner une loi toute personnelle à l’ouest du Pecos. Et Geronimo, et Calamity Jane, et notre préféré, Billy the Kid, une vraie crapule mais, dans Lucky Luke, un sale gosse qui vole et mange des caramels mous.

Lucky Luke, Mythes et réalités du Far West, aux éditions Gallimard.  

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