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BD bande dessinée. Le purgatoire selon Fred Bernard et Benjamin Flao

Fred Bernard et Benjamin Flao nous invitent au purgatoire. Attachez vos ceintures de sécurité.

Radio France
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L'ART DE FRED BERNARD, BENJAMIN FLAO ET NAOKI URASAWA (BENJAMIN FLAO, FUTUROPOLIS / NAOKI URASAWA, FIBD)

Road-movie dans l'au-delà

On peut bien vous le dire, puisque lui-même l’apprend assez vite. Le protagoniste de notre histoire est mort. Cheveux en bataille, barbe de 3 jours et chemises à fleurs, Achille est au purgatoire. Ça ressemble à quoi le purgatoire ? Chez Fred Bernard et Benjamin Flao, c’est d’abord une piste, une route, un ruban de bitume ou de poussière sur lequel on roule aussi loin que possible pour en finir avec ce qui nous empêche de gagner le paradis. Un passage nécessaire pour mettre de l’ordre dans nos affaires.

On n’est pas seul

Il y a bien sûr les autres résidents, temporaires le plus souvent, mais surtout on y fait équipe avec son ange gardien. Pour Achille, c’est un beau brin de fille qui joue les copilotes. On change de voitures au gré de nos envies. Fred Bernard, le scénariste, laissant le dessinateur choisir celles qu’il rêvait de mettre en images, Benjamin Flao ne s’en est pas privé : de la 2CV historique aux véhicules les plus futuristes en passant par quelques bolides de légende, on compte ici plus d’une quarantaine de modèles.

Ajoutons que l’histoire conduite pied au plancher est aussi un polar, qui court entre les décors du quotidien et les paysages de l’inconscient. Moralité : avant d’y aller, n’oubliez pas de remplir un jerrycan.

Essence de Fred Bernard et Benjamin Flao, éditions Futuropolis.

INFO MANGA (FRANCEINFO)

Événement incontournable du dernier Festival international de BD d’Angoulême, l’exposition Urasawa arrive à Paris. Croquis, planches originales, l’exposition revient sur l’ensemble de du travail du mangaka, notamment Monster, Pluto, 20th century boys, Billy Bat.

Laetitia de Germon a rencontré Naoki Urasawa. Et le maître du thriller, mâtiné de science-fiction, lui a confié vouloir passer à la comédie. "L’art de Naoki Urasawa" à l'Hôtel de ville de Paris du 13 février au 31 mars.  

Le mangaka ne se considère pas comme un auteur de manga sérieux

"C’est une erreur fondamentale. Parce qu’à la base, je suis un auteur de comédies", explique-t-il. Sa nouvelle série Mujirushi - le signe des rêves, est une façon pour lui de renouer avec la comédie de manière plus directe. "Aujourd'hui, j'aimerais bien faire quelque chose qui soit réellement ressentie par tous comme de la comédie. J'ai peut-être fait trop d'œuvres un peu sombres d’affilée, et maintenant j'aimerais donner un peu de lumière au cœur des lecteurs."

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