Tout ca est une légende urbaine, un tissu d'âneries et ilsuffit pour s'en convaincre de jeter un œil sur les derniers ragots qui agitentl'univers impitoyable de la télé. Notamment autour de Canal Plus et de TF1.Dans la série "qu'est ce que j'apprends ?",il y a d'abord les révélations sur le calvaire qu'aurait paraît-il subil'animatrice Daphné Burki aux cotés du patron Michel Denisot dans le GrandJournal. Maintenant que Michel quitte le navire et que Daphné est en congématernité les langues se délient et il paraît qu'après quelques jours decomplicité, ces deux-là se sont quotidiennement détestés, faisant bureauxséparés comme d'autres font chambre à part.Il y a ensuite la succession du même Denisot qui déchaineles passions. Sur Direct 8, une chaine qui appartient aussi au groupe Canal, unautre animateur vedette, Cyril Hanouna flingue la nomination d'Antoine deCaunes à la Kalachnikov en disant que c'est "une énorme erreur, un très mauvaischoix, que de Caunes est trop vieux et que pour les jeunes il ne représenteplus rien". Comme promo inter chaines à l'intérieur de la mêmeentreprise, on peut mieux faire.Enfin dans un livre récent et à la Une de VSD, c'estLaurence Ferrari qui en prend pour son grade. On y apprend qu'elle aurait étéla maitresse de Sarkozy et qu'elle lui devrait à l'époque sa nomination auxcommandes du 20h de TF1. Révélation ou ragot propagés par une consœur deFerrari, la journaliste Anne Fulda, qui a elle même partagé l'intimité del'ancien Président. Ca ressemble à une guerre des blondes alimentée par unejalousie rétrospective. La confraternité est une bien belle chose mais aussi unmot qui commence mal.