Manque de sommeil
Selon une étude publiée
par l’Institut de veille sanitaire, qui pour l’occasion porte bien son nom, dormir
(qui devrait être au choix un plaisir, une nécessité ou les deux à la fois) est
en réalité un problème. Un français sur trois dort mal au moins trois nuits par
semaine et un sur cinq souffre d’insomnie chronique.
Parmi les troubles
les plus fréquemment évoqués, les difficultés d’endormissement, les réveils
nocturnes répétés, ou encore les fameuses "apnées du sommeil", plus
fréquentes qu’on ne croit mais moins bien diagnostiquées qu’il ne le faudrait
et qui sont responsables d’états de fatigue récurrente et de somnolence diurne.
Rien de cela n’est
anodin car un bon sommeil, "réparateur" comme disent les grand
mères ou "reproducteur de la force de travail" comme disent les
marxistes est indispensable à une vie équilibrée. Et les psychiatres tiennent
le manque de sommeil pour un risque non négligeable.
Bref, ne pas hésiter
à utiliser les bonnes vieilles recettes pour dormir. En dehors des petits
comprimés prescrits par le médecin, d’autres somnifères existent, qui ont
l’avantage d’être délivrés sans ordonnance et sans creuser le trou de la sécu.
Pour un
endormissement rapide et un sommeil profond, au choix on pourra lire un bouquin
de Houellebeck, écouter un CD de Barbelivien ou Céline Dion, s’abrutir devant
l’un de ces interminables talk-shows que de nombreuses chaines télé diffusent
en deuxième ou troisième partie de soirée, ou des animateurs de deuxième choix
tentent de faire briller des polémistes de troisième ordre. Mais bien-sûr, si
le sommeil est garanti, il peut s’accompagner de cauchemar. On appelle ça un
effet secondaire, mais on n’a rien sans rien.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.