Les gaudrioles américaines
Que n'avait-on entendu comme moqueries ou pire comme
théories délibérément anti-françaises quand notre chaud lapin national s'était
fait coincer dans sa chambre du Sofitel de Manhattan ? Combien d'articles
la presse américaine n'avait-elle consacré non pas à l'affaire DSK elle-même
mais au pathologique comportement de tous les hommes politiques français,
incapables de maitriser leur braguette et intrinsèquement machistes. Par nature
et par culture.
Et voilà "coup sur coup" deux faits divers scabreux que doit assumer la puritaine Amérique.
D'abord, le général David Petraeus, véritable héros de l'armée, devenu patron
de la CIA obligé de démissionner pour avoir couché avec sa biographe à laquelle,
sait-on jamais, il a peut-être confié quelques secrets sur l'oreiller.
Ensuite, le général John Allen, commandant des forces
alliées en Afghanistan visé par une enquête pour des relations compulsives avec
une autre femme, superbe, mariée et de 20 ans sa cadette, à laquelle il aurait
envoyé plusieurs centaines d'emails dont le caractère professionnel ne saute
pas aux yeux.
La chose prend tout son piquant quand on sait que c'est
cette femme-là, vedette du deuxième scandale qui avait dénoncé le premier au
FBI car elle connaît aussi le général Petraeus. Et plein d'autres puisque sa
principale activité est d'organiser des soirées mondaines sur la base militaire
de Tampa Bay. Comme chacun sait le repos du soldat est éternel.
Voilà bien des soucis dont se serait passé le Président
réélu Obama. Surtout qu'on le soupçonne d'avoir été au courant depuis un
certain temps mais d'avoir tout caché aux électeurs. Ca n'enlève rien à la
grandeur de l'Amérique, mais pourrait peut-être dans l'avenir l'inciter à
davantage de clémence quand un Français célèbre versera dans la gaudriole.
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