Non, le point communentre les deux hommes, c’est une femme. Elle s’appelle Zahia. Souvenez vous,Zahia, la call girl platine, silicone, botox à 2000 euros la nuit et 500 lagâterie, Zahia qui fut à Ribéry ce que les filles de Dodo la Saumure ont été àDSK.Zahia prostituée,Zahia partouzée mais Zahia libérée. Elle s’est reconvertie dans la couture, lalingerie coquine, avec le soutien d’un fonds d’investissement asiatique et sousle parrainage de Karl Lagerfeld. Lagerfeld qui a réalisé son "pressbook" la compare à Coco Chanel, à Diane de Poitiers à la Belle Otero ouaux célèbres "pin up" dessinées par Vargas. Conclusion deLagerfeld. " Il n’y a rien de vulgaire chez elle. Zahia incarne unetradition très française de galanterie".Là il faudrait undécodeur. On n’ose pas demander à Lagerfeld ce qu’il entend par "galanterie". Pierre Dac aurait surement répondu "par làj’entends pas grand chose". Plus sérieusement, le grand couturier francogermanique qui jadis incarna l’excellence du bon gout français au sein de lamaison Chanel a bien le droit de passer des femmes du monde à la poule mondaine.Et on sent bien derrière son parrainage quelque chose qui ressemble à un coupmédiatique savamment provocateur comme quand il avait fait la promotion desaffreux gilets jaunes de la sécurité routière ou dessiné des lunettes pourOptic 2000.Et après tout, il afait du social. De l’humanitaire. Grâce à lui Zahia a changé de statut. Elleest désormais une créatrice de mode. Elle n’est plus une vulgaire prostituée.Au pire, une demi mondaine. Comme disait Sacha Guitry, "une demi mondaineest une femme qui se donne à un homme sur deux". Pour que Ribérycomprenne, en langage footballistique on dirait un "une deux".