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A exporter sans modération

A première vue, pour lutter contre la crise, il faut relancer l'offre comme l'a si bien dit notre président social démocrate dans sa conférence de presse. C'est à dire la production, non seulement sur le marché intérieur mais aussi à l'exportation. A ce petit jeu, qui n'en est pas un, les fabuleux contrats signés par Airbus sont une aubaine. Au point que l'aéronautique est le premier secteur français d'exportation, mis à part le Rafale bien entendu.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

On est bien content pour les avions qui sont encore de temps en temps baptisés au champagne. Et d'ailleurs, les vins et spiritueux constituent notre deuxième secteur d'exportation. Mais, surprise, ce n'est ni le Champagne ni les prestigieux vins de Bordeaux qui occupent la tête dans cette catégorie, mais le Cognac.

Pour la deuxième année consécutive, il bat des records historiques avec 161 millions 400.000 bouteilles vendues à l'étranger l'an dernier ce qui constitue un chiffre d'affaires de 2 milliards 296 millions d'euros. Hips.

Il faut dire que même si on peut lui préférer le bas Armagnac, plus charnu et délicieusement boisé pour succéder à un café et accompagner un cigare, les cognacs, surtout les meilleurs d'entre eux ont toutes les qualités requises pour être les ambassadeurs du bon goût français. Tout comme l'Armagnac, le Cognac est une eau de vie à base de vin, mais il est essentiellement en Charente, Charente-Maritime, les Deux Sèvres alors que l'Armagnac est plus ancré Sud-ouest entre la Garonne et les Pyrénées.

Mais après tout que l'on préfère l'un ou l'autre n'a guère d'importance. C'est pareil qu'être Bourgogne ou Bordeaux, Beatles ou Stones, Coca ou Pepsi, foot ou rugby, Borloo ou Bayrou, Julie ou Valérie. Qu'importe le flacon etc.

Et franchement si cela permet de lutter contre cette satanée crise, vive le Cognac.

A consommer avec modération, mais à exporter avec persévérance.

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