Un classique dans votre valise : "Le Rouge et le Noir" de Stendhal
Les conseils de Gérard Collard**
Le Rouge et le Noir de Stendhal
Editions Folio Classique.
Édition d'Anne-Marie Meininger. Préface de Jean Prévost.
"*Après trente ans de travail acharné, Stendhal est digne d'improviser ; il sait peindre d'un premier trait, d'un seul trait. Il a lentement créé cet instrument de prose rapide, qui est lui-même : son style le plus parfait est devenu sa voix naturelle. L'originalité n'est plus un but qu'il se propose : elle est en lui...
La revanche imaginaire, ce rêve de compensation qui succède à la douleur de l'échec et en marque la convalescence, est un des excitants les plus forts de l'imagination créatrice. C'est sous cet aspect de revanche imaginaire qu'il faut voir la transposition de Stendhal en Julien, la beauté de Julien, sa minceur. Les souvenirs directs gardent leur accent secret et déchirant parce qu'ils sont placés parmi les enthousiasmes de la revanche imaginaire* ."
Jean Prévost.
Lady Scarface de Diane Ducret
Editions Perrin
Elles sont meurtrières, frondeuses, séductrices, esprits rebelles et libres, elles ont choisi d'être des Lady Scarface, à la vie à la mort... De la naissance des bordels de Chicago à celle d'Hollywood, Diane Ducret nous plonge dans l'intimité des "fiancées de la poudre", les femmes du clan d'Al Capone et autres gangsters qui ont fait trembler le monde.
Chicago. Début des années folles.
Le Syndicat du crime n'est pas qu'une affaire d'hommes, il se conjugue aussi au féminin.
Elles sont fugueuses, frondeuses, parfois meurtrières, mais toujours rebelles. Elles s'appellent Mary Josephine Capone alias Mae, Ada et Minna Everleigh, les Impératrices du vice, Margaret Collins, la Fille au baiser mortel, Louise Rolfe, l'Alibi blond, Bonnie Parker, la Juliette au revolver, ou encore Virginia Hill, le Flamant rose : elles sont les compagnes d'infortune comme de gloire d'Al Capone, Clyde Barrow ou Bugsy Siegel, barons noirs des années de plomb qui ont fait trembler l'Amérique.
Traquées par le légendaire patron du FBI John Edgar Hoover, muses de la prohibition et de ses fêtes décadentes, elles n'ont rien à envier aux gangsters, l'intelligence et les talons hauts en prime.
Le crime ne paie peut-être pas, mais il séduit toujours.
A partir d'archives déclassifiées du FBI et d'Alcatraz, de journaux de l'époque, d'entretiens avec des descendants et de documents inédits, Diane Ducret dévoile avec le talent qu'on lui connaît l'intimité de celles qui ont choisi d'être des Lady Scarface, à la vie à la mort...
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