"La Mémoire des embruns" de Karen Viggers : une femme, un secret et la Tasmanie ensorcelante
La mémoire des embruns de Karen Viggers aux Ed. Les Escales
Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare.
Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
Une femme au crépuscule de sa vie. Un homme incapable de savourer pleinement la sienne. "La Mémoire des embruns " est une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
Nabab de Sophie Dacbert aux ed Robert Laffont
Fraîchement diplômée de la Tisch School of Arts, l'école de cinéma de l'université de New York, Zoé, jeune réalisatrice française, revient à Paris, déterminée à tourner son premier film. Tout est prêt : scénario, actrices principales, techniciens, décor... Ne lui manque plus "que" le nerf de la guerre : le financement, autrement dit un producteur qui accepte de la suivre.
Or, malgré l'expérience américaine qui distingue son CV et les deux courts métrages déjà à son actif, Zoé n'a aucune connexion dans ce milieu, réputé particulièrement difficile à pénétrer. Qui pourrait l'aider à se faire une place au soleil ?
À travers les aventures de Zoé, Nabab brosse, dans un savant mélange de fiction et de réalité, un formidable portrait du cinéma français contemporain. Des artistes aux quatre ou cinq grands patrons qui y font la pluie et le beau temps, on y croise tous les décideurs de ce milieu ou le glamour le dispute en permanence au business. Amour vache, plume acérée et infos de première main : en dévoilant les coulisses et les rouages de cette usine à rêves qui ne cesse de fasciner, "Nabab" nous entraîne dans une comédie sociale pleine de verve et de justesse ou les enjeux, artistiques et financiers, sont toujours intimement mêlés aux passions humaines.
C’était en mai, un samedi de David Lelait –Hélo
C'est un mois de mai comme tous les autres, entre les derniers froids et les premiers soleils. Comme tous les autres ? Sans doute pas.
Pour Sophie, réfugiée dans sa maison de Sologne après la découverte de l'infidélité de son mari, c'est le premier d'une nouvelle ère. Car Sophie a décidé de vivre. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit. "Bonjour... Je m'appelle Iolanda. Je vais mourir. " La voix est chaude, orientale ; le numéro, composé au hasard. Les deux femmes se confieront le temps d'une nuit qui sera sans doute la dernière pour l'une d'entre elles... une étoile... Dalida.
"Si ce roman porte un regard émouvant et nouveau sur la vie de star, il parle surtout à merveille de la complexité d'être une femme." Biba
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