*Marie-Olympe de Gouges 1748-1793, des droits de la femme à la guillotine* d'Olivier Blanc –Ed. TallandierFemme de lettres, pamphlétaire opiniâtre et humaniste,féministe avant l'heure et auteur de la Déclaration des droits de la femme etde la citoyenne (1791) - son texte le plus célèbre -, Olympe de Gouges(1748-1793) fût de tous les combats : abolition de l'esclavage, justicesociale, droit au divorce, rejet de la peine de mort, égalité hommes-femmes.Des combats qu'elle mena avec passion et acharnement jusqu'à ce qu'elle fûtguillotinée, victime de la Terreur, en 1793, juste après Marie-Antoinette.Figure méconnue de la Révolution française, Olympe de Gouges sera, pendant deuxsiècles, négligée et incomprise, le plus souvent vilipendée et caricaturée :Restif de La Bretonne la considère comme une courtisane et la classe dans saliste des prostituées de Paris ; pour Jules Michelet, c'est une hystériqueatteinte de paranoïa. Il était donc temps de redécouvrir le destin transgressifde cette femme engagée, belle figure humaniste de la fin du XVIIIe siècle, quipaya de sa vie sa volonté de réforme et ses écrits politiques.*Prédatrice d'Alissa Nutting – Ed. Sonatine" Ce livre est une course sauvage : sexy, rapideet terrifiante, le contrepoint parfait à Lolita. En comparaison, HumbertHumbert est soumis et docile. Personne ne devra savoir à quel point vous avezaimé ce livre ! " David Vann Céleste Price, 26 ans, est professeur dans unlycée de la banlieue de Tampa, Floride. Elle est mariée au beau Ford, unpolicier issu d'une famille aisée. Tous deux ont un charme fou, ils forment, àtous les égards, le couple parfait.Voilà pour les apparences. La réalité est beaucoup plus sordide. Céleste est eneffet depuis très longtemps tourmentée par son goût particulier pour lesadolescents. Dévorée par une passion de plus en plus incontrôlable, elle décideun jour de passer à l'acte et de séduire un de ses élèves. Sans se douterqu'elle entre ainsi dans un engrenage infernal aux conséquences terribles. Avecce portrait à la première personne d'une femme qui entend rester libre de sesdésirs, même les plus pervers, l'auteur prend le lecteur au piège entrel'empathie naturelle qu'il éprouve pour la narratrice et les actesirrépressibles de celle-ci.Les fidélités de Diane Brasseur – Ed.AllaryQuelques heures avant de partir fêter Noël en famille,le narrateur s'isole dans une pièce de sa maison et s'oblige à ne pas en sortiravant d'avoir repris sa vie en main. Depuis quelques mois, ce père de famillede 54 ans partage sa vie entre sa femme et sa fille à Marseille et samaîtresse à Paris. Cette double vie ne lui ressemble pas. Il doit choisir. Doit-il quitter sa femme et refaire sa vie avec la jeune Alix comme tantd'hommes de son âge le font ? Ou doit-il mettre un terme à cette relation pourpréserver sa femme et sa fille, cette vie de famille qu'il aime tant ? Enfermédans cette pièce, il fait défiler les derniers mois : sa rencontre avec Alix,le sentiment d'une jeunesse retrouvée, ses premiers mensonges, sa culpabilitégrandissante – l'installation dans une relation adultère. Beaucoup d'hommes sesatisfont d'une double vie, mais pas lui : il aime sa femme, il aime Alix, maispas l'infidélité. Après la chute d'Olivier Rey – [Ed.Pierre-Guillaume de Roux ](http://www.pgderoux.fr/fr/Accueil-Editions-Pierre-Guillaume-de-Roux.htm)"Eh bien quoi, le MoyenÂge ? C'était une époque concrète. Pour manger on ne réchauffait pas debarquettes aux micro-ondes, pour faire la guerre on n'envoyait pas de missiletéléguidé... Un homme qui passait sur son cheval pouvait être érotique.Aujourd'hui, un homme qui passe dans son monospace n'a rien d'érotique. Lesvoitures, les bureaux, les ordinateurs, les immeubles et les pavillons, lesvoyages en avion, les vacances-club : rien de tout cela n'est érotique.Divorce radical entre la vie moderne et l'érotisme."C'est Alix, jeunedoctorante en histoire médiévale, qui constate. Plus caustique qu'une Bridget Jones,seule, face au monde saturé de chiffres, de ratios et de performances en tousgenres. Ce n'est plus l'homme idéal qu'elle recherche, à travers desexpériences érotiques plus décevantes les unes que les autres, mais celui quilui ferait reprendre contact avec le réel.