L'amour toujours l'amour de Nancy Mitford aux éditions OmnibusRésumé : Spirituelle, drôle, pleine de fantaisie et de gaieté, cettefresque romanesque de l'aristocratie britannique des années 1930 et 1940 connutun immense succès et valut à Nancy Mitford l'admiration d'écrivains tel EvelynWaugh. Il y est question d'amour : celui dont rêvent les fillettes exaltées,celui que plus tard elles espèrent et recherchent, celui qu'elles manigancent,celui qu'elles croient trouver dans le mariage. On découvrira avec délice dansce bijou d'humour le mélange de tradition et d'excentricité propre à la hautesociété qui fait le charme indémodable de l'Angleterre éternelle.Tir aux pigeons de Nancy Mitford chez Christian BourgoisRésumé : Londres, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. LadySophia Garfield rêve de devenir une belle espionne. Ne pouvant cependant passerson temps à démasquer des ennemis, Sophia exerce son sens patriotique dans lesbureaux de l'hôpital Ste Anne, tout en conservant ses loisirs aristocratiques.Elle va ainsi régulièrement prendre le thé au Ritz, échafaude avec malice desplans pour séduire le fringant Rudolph Jocelyn et en éloigner sa rivale, laprincesse Olga Gogothsky. Dans la lignée de Charivari, Nancy Mitford déploie unhumour décalé et percutant, qu'elle distille savamment tout au long de cettefantaisie loufoque, qui accorde aussi toute sa place aux développementspolitiques internationaux cruciaux de l'époque.Vingt-quatre heures d'une femme sensible de Constance deSalmchez PhébusRésumé : Véritable petit bijou, ce roman épistolaire publié en 1824se présente comme une variation sur la jalousie et ses affres. Confrontée àl'image obsédante de son amant disparaissant dans la calèche d'une autre beautéau sortir de l'opéra, notre héroïne tente de comprendre et de calmer les millesémotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journéeperdue à guetter un signe de celui qui -semble-t-il vient de la trahir, elle netrouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour direvingt-quatre heures de fièvres, de doutes et de désespoir. Cet unique roman de roman Constance de Salm bouleversera tous les amoureux deStefan Zweig et de Marcelle Sauvageot. Poétesse et dramaturge, celle que l'onsurnommait " la muse de la Raison " défendit ardemment la causeféminine et tint un brillant salon littéraire, ou se côtoyèrent Alexandre Dumasfils, Paul Louis Courier, Stendhal et Houdon.*La fabrique de l'intime : Mémoires et journaux de femmes duXVIIIe siècle* de Catriona Sethchez Robert LaffontCe volume embrasse tout le siècle des Lumières, du journalde voyage de Rosalba Carriera, jeune peintre à Paris pendant la Régence, auxsouvenirs de Victoire Monnard, petite employée sous la Révolution, en passantpar le journal de Germaine de Staël ou les Mémoires particuliers de Manon (ouMarie-Jeanne) Roland. Une artiste italienne en France, une actrice anglaisecélèbre en visite à la cour de Versailles, une Française inconnue, filled'artisan, établie en Suisse, côtoient une religieuse limousine dans saprovince ou la princesse de Parme mariée à l'héritier du trône autrichien.Toutes ont livré par écrit leurs pensées, leurs sentiments, leurs craintes,leurs joies, leurs espoirs, comme un envers de la " grande histoire ". Leurstextes sont très divers dans leur forme, leur contenu, leur longueur maistémoignent du développement d'une véritable culture de l'écriture personnelle.Lieux de repli sur soi ou d'élan vers l'autre, de confiance ou d'aveu, cessouvenirs, Mémoires et journaux mettent en évidence les réalités de la vie auXVIIIe siècle. Écrire, pour ces femmes attachantes, pleines d'esprit,généreuses, qui s'affirment tout en doutant d'elles-mêmes, a été le moyen deconquérir un espace, au moins symbolique, à soi, un espace où livrer des maximesvalables pour tous, mais aussi où enchâsser les confidences les plus secrètes,un espace où être elles-mêmes. Précédé d'une longue introduction, rassemblantune majorité de textes inédits ou indisponibles dans le commerce, ce volumerévèle un pan inconnu de l'histoire des mentalités et permet d'aborder aussibien les débuts de l'écriture de l'intime que l'émergence de la littératureféminine moderne. Textes de : Rosalba Carriera (1675-1757) – Marie-JeanneStaal-Delaunay (1684-1750) – Françoise Radegonde Le Noir (1739-1791) – Isabellede Parme (1741-1763) – Mme de Genlis (1746-1830) – Marie-Jeanne Roland(1754-1793) – Mary Robinson (1758-1800) – Charlotte-Nicole Coquebert deMontbret (1760-1832) – Adélaïde de Castellane (1761-1805) – Germaine de Staël (1766-1817)– Marie-Aimée Steck-Guichelin (1776-1821) – Marie-Victoire Monnard (1777-1869).Madame Hemingway de Paula Mc Lain au Livre de PocheRésumé : Chicago, octobre 1920. Sur un air de jazz dela Nouvelle-Orléans, la douce Hadley Richardson, tout juste arrivée du Missouri,rencontre un garçon de vingt ans, grand, svelte, cheveux noirs et yeux noisette. Avec à la joue droite, une irrésistible fossette.Il s'appelle Ernest Hemingway et fascine l'assistance par ses récits sur laGrande Guerre dont il est rentré blessé... Hadley succombe aux yeux de braise dujeune homme. Elle a vingt-huit ans, elle ignore tout du jazz mais joueRachmaninov avec passion... Après un mariage éclair, les Hemingway, follementamoureux, embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris latrépidante. Ils se retrouvent vite au coeur d'une "génération perdue"d'écrivains anglo-saxons expatriés où figurent déjà Gertrude Stein, Ezra Pound,James Joyce et Scott Fitzgerald... Rive gauche, entre l'alcool qui coule à flotset la cocaïne, la guerre des ego, les couples qui se font et se défont et labeauté des femmes, Ernest travaille à son premier roman : Le soleil se lèveaussi, qui lui apportera consécration et argent. Mais à quel prix ? Hadley, lafille du Midwest, droite et fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre auxexigences et aux excès de l'écrivain le plus important de sa génération ?Pourra-t-elle rester sa muse, sa complice, son épouse... surtout face à la bellePauline Pfeiffer au corps de liane ?Quand la nuit de Cristina Comenciniau Livre de PocheRésumé : Marina a la fragilité d'une jeune fille et unfils de deux ans, Marco. Une maternité qu'elle n'assume pas : elle se sentmaladroite, impatiente, brutale. Pour se reposer, elle loue un appartement dansles Dolomites et part avec l'enfant... Manfred est le propriétaire de cetappartement. Sa mère les a abandonnés, lui, son père et ses frères, puis safemme l'a quitté. Il est aigri et misogyne. Ils n'ont rien pour se plaire,sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient,alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Dans ce roman écrit à deuxvoix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysageminéral qui les entoure, une prose enivrante et désespérée.Un livre prenant, obscur, dont la dernière phrase est unequestion – en un mot un roman d'amour. Clara Dupont-Monod, Marianne.