Postes-clés de l'UE : "Il n'y a pas de parité au niveau des idées, c'est toujours le même système" dénonce Louis Aliot
Interrogé sur les postes à responsabilité de l'Union européenne attribués hier à deux femmes et deux hommes, le député RN des Pyrénées-Orientales a estimé ce mercredi dans le "8h30 Fauvelle-Dély" qu'il n'y avait "pas de parité au niveau des idées".
"Il n'y a pas de parité au niveau des idées", a déploré ce mercredi sur franceinfo le député Rassemblement national des Pyrénées-Orientales Louis Aliot, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", alors que les chefs d'Etats de l'Union européenne se sont mis d'accord mardi soir sur les noms de quatre personnes pour prendre les postes-clés de l'UE. L'Allemande Ursula von der Leyen devrait diriger la Commission européenne, la Française Christine Lagarde la Banque centrale européenne (BCE), le Premier ministre belge Charles Michel présidera le Conseil européen et l'Espagnol Josep Borrell est désigné pour être le Haut représentant pour les Affaires étrangères.
Malgré la parité à ces postes, "ce qui est important c'est de regarder les idées" défendues par les deux femmes choisies, estime Louis Aliot. "C'est toujours le même système politique et économique qui va être défendu", a-t-il assuré : "on se moque de l'opposition de plus en plus importante à ce système, qui a pourtant fait des scores non négligeables aux élections européennes".
On négocie pendant quatre jours à l'image des marchands de tapis
Louis Aliotà franceinfo
Selon le député RN des Pyrénées-Orientales, la désignation de ces quatre personnes est l'occasion pour les Français de voir "comment on négocie pendant quatre jours à l'image des marchands de tapis". Louis Aliot a par ailleurs noté "que la famille écologiste et la famille patriote ne sont pas représentées".
Il a cependant exprimé un espoir concernant l'attribution des postes dans les commissions du Parlement européen. "Ce sera intéressant de voir la manière dont est organisé le partage du pouvoir à l'échelle du Parlement. S'il y a des exclusions à ce moment-là, on aura la réalité de ce qu'est l'Union européenne, c'est-à-dire une union de gens qui discutent entre eux sans écouter l'opposition."
Les eurodéputés RN assis pendant l'hymne : "un symbole"
"C'est un symbole", a justifié Louis Aliot pour expliquer le refus par les eurodéputés RN de se lever pendant l'hymne européen, L'ode à la joie de Beethoven, lors de la session inaugurale du Parlement européen hier mardi. "Il y a une raison à cela", a assuré Louis Aliot.
Le député RN a expliqué que L'ode à la joie "faisait partie de la Constitution européenne que les Français ont rejetée" en 2005. "L'Union européenne n'est pas un pays. Notre pays, c'est la France. On peut admettre un certain nombre de règles mais il n'y a pas d'hymne européen", a-t-il fustigé. Selon Louis Aliot, "personne ne connaît l'hymne européen". Il a réaffirmé que le "seul hymne national, c'est la Marseillaise".
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