Municipales à Lyon : "Il faut sortir de ce débat entre Gérard Collomb et moi-même", déclare le candidat David Kimelfeld
Le président LREM de la métropole de Lyon, candidat à sa propre succession, était l'invité de franceinfo ce dimanche. L'occasion de l'interroger sur sa confrontation en vue des élections municipales, avec le maire LREM de Lyon Gérard Collomb.
"Je crois qu'il faut sortir de ce débat entre Gérard Collomb et moi-même. Nous ne sommes pas en train d'écrire un nouveau roman pour la collection Harlequin", a déclaré dimanche 22 septembre sur franceinfo, David Kimelfeld, président sortant de la métropole de Lyon et candidat rival de Gérard Collomb pour les élections municipales de 2020, estimant "cocher un certain nombre de cases" pour obtenir l'investiture de La République en marche.
Une candidature dissidente si il n'est pas investi ?
"Je crois que LREM doit d'abord et avant tout, tranquillement, regarder nos projets, regarder qui est en capacité de rassembler le plus largement possible, sur la ville de Lyon et sur la métropole de Lyon. Regarder qui, au second tour, est en capacité de rentrer en dialogue avec d'autres politiques pour au final conserver, garder, gagner la ville de Lyon et la métropole de Lyon", a-t-il détaillé posément.
La commission d'investiture du parti devra expliquer ses choix
David Kimelfeldà franceinfo
Interrogé sur l'éventualité de se présenter comme candidat dissident, s'il n'est pas investi par LREM, David Kimelfeld a éludé la question mais a précisé qu'il irait "jusqu'au bout". "Je verrai bien évidemment au moment où les choses se dérouleront quelles décisions il faudra prendre".
"Des sensibilités différentes" avec Gérard Collomb
"Moi j'ai envie d'efficacité, je suis à la tête de cette collectivité depuis bientôt trois ans. Je pense que pour être dans la continuité, pour ne pas être dans la rupture, il faut que je continue à exercer mon mandat", "j'ai un projet, je crois à ce projet, j'en ai l'expérience", a-t-il argumenté, rappelant qu'il a des soutiens chez les députés, et qu'il "coche un certain nombre de cases".
Il a malgré tout concédé : "On a sans doute avec Gérard Collomb, des sensibilités différentes, ce ne sont pas des oppositions de fond", par exemple "je pense qu'il faut aller plus vite en matière de transition écologique, je pense qu'il faut être extrêmement attentif à la question sociale dans notre métropole". Gérard Collomb veut aussi étendre le périphérique lyonnais mais lui veut d'abord "poser les choses, les ré-étudier, et puis rediscuter de tout ça tranquillement".
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