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Laïcité, reconnaissance faciale dans les lycées, affaire Polanski... le "8h30 franceinfo" de Christian Estrosi

Christian Estrosi (LR) était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 12 novembre 2019.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Christian Estrosi, maire LR de Nice (Alpes-Maritimes), était l'invité du "8h30 franceinfo", le 12 novembre 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Christian Estrosi, maire Les Républicains de Nice, était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 12 novembre 2019. La mobilisation des musulmans qui se sentent stigmatisés, les listes communautaires aux prochaines municipales, la reconnaissance faciale dans les lycées, les accusations de viol contre Roman Polanski... Il répond aux questions de Marc Fauvelle et Renaud Dély.

Pour faire du port du voile intégral un délit

Christian Estrosi veut modifier la législation de 2010 sur le voile intégral et faire en sorte qu'il "ne soit plus dans le domaine contraventionnel mais dans le domaine du délit". Pour rappel, la loi du 11 octobre 2010 interdit de revêtir en public une tenue dissimulant le visage. En cas d'infraction, la loi punit le contrevenant à une amende maximale de 150 euros. "Nous avons des abonnés au timbre amende puisque ça ne vaut que ça. Les policiers municipaux les mettent toujours aux mêmes personnes et se font payer les amendes par une association islamique", explique le maire LR de Nice.

Contre le détournement "inacceptable" de l'étoile jaune

Christian Estrosi juge "inacceptable" qu'une famille, dont une enfant, ait arboré des étoiles jaunes et croissants de lune sur la poitrine lors de la manifestation de dimanche contre l'islamophobie. "Comparer la France d'aujourd'hui à la Shoah exercée par les nazis, comment peut-on accepter ça ?", s'interroge-t-il.

Pour la reconnaissance faciale dans les lycées

La reconnaissance faciale dans les lycées "n'est pas enterrée", "de toute façon ça se fera, c'est incontournable", assure Christian Estrosi, malgré l'opposition de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) à une installation du dispositif dans deux lycées de Nice et Marseille. "Je ne veux pas qu'on prenne le même retard dans notre pays que celui qu'on a pris pour la vidéo-surveillance."

Contre "l'halalli" sur Roman Polanski

"Ce n’est pas parce qu’il est accusé qu’il est coupable", rappelle Christian Estrosi, à propos de Roman Polanski. Alors que le film J'accuse sort en salles, le réalisateur est visé par des accusations d'agressions sexuelles. "Tous ceux qui se voient reprocher quelque chose ont un devoir d’explication, c’est à lui d’assurer sa défense. Mais je ne me rangerai pas du côté de ceux qui lancent l’hallali comme cela, c’est trop facile", insiste le maire de Nice.

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