Gérard Larcher, président Les Républicains (LR) du Sénat, a estimé mardi 18 octobre sur franceinfo que François Fillon, candidat à la primaire de la droite, "a le projet le plus abouti et le plus adapté à la situation". "Ce qu'il annonce, même si certaines mesures sont difficiles, je pense qu'il le fera tout en écoutant et en regardant les réalités", a estimé Gérard Larcher. Le passif entre Copé et FillonLors du premier débat de la primaire de la droite et du centre, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, a tendu la main à François Fillon, mais ce dernier n'a rien cédé. "Les règles du jeu doivent être respectées et c'est ce à quoi je suis attaché. On regarde l'avenir et quand les règles du jeu n'ont pas été respectées, on ne considère pas qu'on passe une serpillère. Cela dit, "tout le monde soutiendra celui ou celle qui sera sorti [de la primaire],", a déclaré le président du Sénat.Relations Fillon/Copé "Quand les règles n'ont pas été respectées, on ne passe pas la serpillère" #8h30Aphatie pic.twitter.com/ovEsjRgUUG— franceinfo (@franceinfo) 18 octobre 2016Et si François Fillon n'accède pas à la dernière manche de la primaire de la droite prévue le 27 novembre ? Pour le "second tour, je vous ferai part de mon choix, le 21 au matin, parce qu'il n'est pas pensable pour moi, qu'un homme politique puisse attendre le 27 au soir", mais "je pense que François [Fillon] créera la surprise", a conclu Gérard Larcher.Le souhait d'une "République apaisée"Après la manifestation de 500 policiers à Paris sur les Champs-Élysées, dans la nuit de lundi à mardi pour exprimer leur mécontentement, Gérard Larcher a estimé que "depuis plus de 20 mois, on demande beaucoup aux forces de sécurité, policiers et gendarmes", ajoutant qu'ils ont "le sentiment que l'État a perdu son autorité". Le président du Sénat a estimé que "depuis 30 ans, malgré les milliards d’euros versés dans ces quartiers, on n'a pas trouvé la maille", ajoutant que "la priorité de la sécurité n'a pas été analysée". "C'est un instrument, c'est un levier, mais il faut aussi traiter les causes d'une République qui soit plus apaisée", a-t-il précisé. François Fillon regrette d'avoir supprimé des postes de policiers, regret partagé par Gérard Larcher #8h30Aphatie pic.twitter.com/YHpP0OkCcS— franceinfo (@franceinfo) 18 octobre 2016Une communication sur le harcèlementDes collaboratrices parlementaires de l'Assemblée et du Sénat ont lancé le site Internet Chair collaboratrices, où elles compilent des scènes de sexisme ordinaires qu'elles subissent. "Le sujet du harcèlement peut exister au Parlement comme dans la vie des entreprises ou ailleurs", a reconnu Gérard Larcher, en précisant qu'il y a eu "deux cas d’information [au Sénat] qui ont conduit à des enquêtes internes". "Je pense que chacun doit se sentir pleinement respecté. Au Sénat, ce n'est pas une préoccupation qui est seconde" a-t-il ajouté tout en appelant à "se méfier des effets-bulles". Sexisme au Parlement : "Le harcèlement, ça concerne aussi les collaborateurs" dit Larcher #8h30Aphatie pic.twitter.com/huhYARowou— franceinfo (@franceinfo) 18 octobre 2016Gérard Larcher a annoncé qu'il ferait cette semaine, "une communication devant le bureau du Sénat, à la suite de travaux demandés à la délégation au droit des femmes", estimant que "le harcèlement peut aussi concerner des collaborateurs". Regardez l'intégralité de l'entretien du président du Sénat sur franceinfo le 18 octobrePour Gérard Larcher, François Fillon est "celui... par franceinfo