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Pour Gérard Larcher, François Fillon est "celui qui a le projet le plus abouti"

Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, était l'invité politique de franceinfo mardi 18 octobre. Il prédit que François Fillon, "créera la surprise" lors de la primaire de la droite.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gérard Larcher, président LR du Sénat (Jean-Christophe Bourdillat / Radio France)

Gérard Larcher, président Les Républicains (LR) du Sénat, a estimé mardi 18 octobre sur franceinfo que François Fillon, candidat à la primaire de la droite, "a le projet le plus abouti et le plus adapté à la situation""Ce qu'il annonce, même si certaines mesures sont difficiles, je pense qu'il le fera tout en écoutant et en regardant les réalités", a estimé Gérard Larcher.  

Le passif entre Copé et Fillon

Lors du premier débat de la primaire de la droite et du centre, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, a tendu la main à François Fillon, mais ce dernier n'a rien cédé. "Les règles du jeu doivent être respectées et c'est ce à quoi je suis attaché. On regarde l'avenir et quand les règles du jeu n'ont pas été respectées, on ne considère pas qu'on passe une serpillère. Cela dit, "tout le monde soutiendra celui ou celle qui sera sorti [de la primaire],", a déclaré le président du Sénat.

Et si François Fillon n'accède pas à la dernière manche de la primaire de la droite prévue le 27 novembre ? Pour le "second tour, je vous ferai part de mon choix, le 21 au matin, parce qu'il n'est pas pensable pour moi, qu'un homme politique puisse attendre le 27 au soir", mais "je pense que François [Fillon] créera la surprise", a conclu Gérard Larcher.

Le souhait d'une "République apaisée"

Après la manifestation de 500 policiers à Paris sur les Champs-Élysées, dans la nuit de lundi à mardi pour exprimer leur mécontentement, Gérard Larcher a estimé que "depuis plus de 20 mois, on demande beaucoup aux forces de sécurité, policiers et gendarmes", ajoutant qu'ils ont "le sentiment que l'État a perdu son autorité". Le président du Sénat a estimé que "depuis 30 ans, malgré les milliards d’euros versés dans ces quartiers, on n'a pas trouvé la maille", ajoutant que "la priorité de la sécurité n'a pas été analysée". "C'est un instrument, c'est un levier, mais il faut aussi traiter les causes d'une République qui soit plus apaisée", a-t-il précisé. 

Une communication sur le harcèlement

Des collaboratrices parlementaires de l'Assemblée et du Sénat ont lancé le site Internet Chair collaboratrices, où elles compilent des scènes de sexisme ordinaires qu'elles subissent. "Le sujet du harcèlement peut exister au Parlement comme dans la vie des entreprises ou ailleurs", a reconnu Gérard Larcher, en précisant qu'il y a eu "deux cas d’information [au Sénat] qui ont conduit à des enquêtes internes". "Je pense que chacun doit se sentir pleinement respecté. Au Sénat, ce n'est pas une préoccupation qui est seconde" a-t-il ajouté tout en appelant à "se méfier des effets-bulles". 

Gérard Larcher a annoncé qu'il ferait cette semaine, "une communication devant le bureau du Sénat, à la suite de travaux demandés à la délégation au droit des femmes", estimant que "le harcèlement peut aussi concerner des collaborateurs". 

Regardez l'intégralité de l'entretien du président du Sénat sur franceinfo le 18 octobre


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