Maintien de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires : "Je suis très à l'aise avec ce que l'on va faire", indique Stanislas Guerini (LREM)
Invité lundi du 8h30 politique de franceinfo, le porte-parole du groupe LREM dit assumer "plus facilement le fait que celui qui a une résidence secondaire ait les moyens de s'acquitter de la taxe d'habitation".
Stanislas Guerini, porte-parole du groupe LREM, a déclaré lundi 21 mai à franceinfo être "très à l'aise" avec l'idée du maintien de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. "L'engagement de campagne, c'était de supprimer la taxe d'habitation pour 80% des Français. Le président de la République a annoncé que nous souhaitions aller plus loin et supprimer totalement la taxe d'habitation", a indiqué Stanislas Guerini, qui siège à la Commission des finances de l'Assemblée nationale. "J'assume plus facilement le fait que celui qui a une résidence secondaire ait les moyens de s'acquitter de la taxe d'habitation. On ne crée pas une taxe d'habitation sur la résidence secondaire. On va se contenter de ne pas la supprimer", a-t-il poursuivi.
La suppression totale de la taxe d'habitation sur les résidences principales à l'horizon 2021 devrait coûter "une vingtaine de milliards d’euros", selon Stanislas Guerini. "Nous allons déjà plus loin que ce qu'était notre promesse de campagne qui était de supprimer la taxe d'habitation pour 80% des Français. On veut une politique qui soit juste, on supprime la taxe d'habitation. Le président de la République l'a dit, c'est un impôt qui était profondément injuste. Celui qui payait 500 euros à Paris pour le même logement payait 1 200 euros à Limoges. C'est ça notre engagement".
Le député LREM a rappelé que l'ambition du gouvernement est de "rendre du pouvoir d'achat" aux Français. "Nous irons aussi loin que possible pour rendre du pouvoir d'achat aux Français. Il n'y avait pas meilleure manière que de le faire en supprimant la taxe d'habitation mais dans une trajectoire tenue des dépenses publiques parce que c'est notre crédibilité en Europe, et ce que nous devons aux Français."
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