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Affaire Bygmalion/Sarkozy : "Il faut faire attention qu'on ne soit pas vulnérable par rapport à la question judiciaire" (J.-F. Copé)

Jean-François Copé, député-maire Les Républicains de Meaux et candidat à la primaire de la droite et du centre, a estimé vendredi sur franceinfo qu"il y a une vulnérabilité" pour son parti vis-à-vis de Marine Le Pen si Nicolas Sarkozy remporte la primaire.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-François Copé, député-maire de Meaux, candidat à la primaire de la droite et du centre.   
 (Jean-Christophe Bourdillat / Radio France)

Le parquet de Paris a requis début septembre le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion. Le procureur soupçonne l’ancien président de la République de financement illégal de la campagne présidentielle de 2012. Jean-François Copé, député-maire Les Républicains de Meaux et candidat à la primaire de la droite et du centre a déclaré sur franceinfo : "Si j'avais été mis en examen, je n'aurais pas été candidat parce que je sais que dans le temps où nous vivons combien cela génère des suspicions", a-t-il expliqué. Pour lui, si Nicolas Sarkozy gagne la primaire, "il y a une vulnérabilité par rapport à l'argument Le Pen." "Il faut faire attention qu'on ne soit pas vulnérable par rapport à la question judiciaire." Jean-François Copé a estimé que "le risque c'est l'exploitation de cette situation par le Front national, par Marine Le Pen. (…) Attention ! Ça sera pour madame Le Pen un argument terrible", a-t-il mis en garde.


Affaire Bygmalion/Sarkozy : "Il faut faire... par franceinfo

Le député-maire de Meaux a tenu à rappeler son innocence dans l'affaire Bygmalion : " Deux ans et demi après, les choses ont changé. La justice m'a rendu mon honneur. Elle a fini son instruction. Il y a un certain nombre de personnalités qui sont mises en examen. Je ne le suis pas. Quand on n'est pas mis en examen, on est hors de cause. La justice a rendu mon honneur une seconde fois en condamnant, ce qui est rarissime, un journal pour diffamation, Le Point et son directeur monsieur Giesbert", a-t-il expliqué.

"Cette épreuve-là, elle est dure parce qu'il faut l'assumer. Je me suis dit au fond de moi, tu aspires à être un jour, si les circonstances le permettent à exercer des responsabilités majeures pour ton pays, tu dois être capable de tenir face à cette agression. Derrière ça, c'est ton honneur qui en jeu", a-t-il ajouté. 

 Copé sera derrière le gagnant de la primaire même si c'est Sarkoy

Jean-François Copé a précisé qu'il sera derrière le gagnant de la primaire : "Si je l'emporte, je n'aurai qu'une idée en tête. C'est de rassembler tout le monde parce qu'il faudra aller très vite pour réconcilier la famille au nom de l'intérêt de la France. Si je ne l'emporte pas, je serai derrière celui qui l'emporte même si c'est Nicolas Sarkozy", a-t-il précisé.

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