Privatisation d'Aéroports de Paris : "Dans cette affaire le gouvernement a fait preuve d'amateurisme"
Charles de Courson, député Libertés et Territoires de la Marne, est revenue, mercredi soir pour franceinfo, sur la privatisation d'Aéroports de Paris.
Le vote définitif sur la privatisation d'Aéroports de Paris aura lieu, jeudi 11 avril. Ils sont 248 parlementaires à vouloir empêcher cette privatisation en utilisant un référendum d'initiative partagée. "Dans cette affaire le gouvernement a fait preuve d'amateurisme", a estimé sur franceinfo Charles de Courson, vice-président de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale, député Libertés et Territoires de la Marne.
"Ils ont expliqué qu'il fallait privatiser ADP pour créer une cagnotte de 10 milliards que l'on placerait à la BPI et qui rapporterai 300 millions puisque Bruno Le Maire voulait avoir un fond d'innovation de rupture de 300 millions par an. On lui a dit que ce n'était pas un argument." Charles de Courson a été rapporteur sur le transport aérien pendant 10 ans. Il n'est "ni pour ni contre la privatisation. Si on doit privatiser Aéroports de Paris c'est dans le cadre d'une stratégie de politique aéroportuaire française. C'est-à-dire pour les plateformes parisiennes mais aussi pour celles de provinces".
Si Charles de Courson n'a pas signé pour un référendum d'initiative partagée c'est parce que "privatiser ADP a un sens dans le cadre d'une politique aéroportuaire. La grande faute qu'a fait le gouvernement c'est de ne pas expliquer sa stratégie".
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