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Pour les élections municipales de 2020, "ça va être difficile d'avoir plus de communes" qu'en 2014, reconnaît le député LR Julien Aubert

Julien Aubert, député LR du Vaucluse, était l'invité de franceinfo le mercredi 23 octobre.

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Julien Aubert, député LR du Vaucluse, était l'invité de franceinfo le mercredi 23 octobre. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Julien Aubert, député LR du Vaucluse et candidat malheureux à la présidence du parti, dirigé aujourd'hui par Christian Jacob, a reconnu mercredi 23 octobre sur franceinfo qu'il allait "être difficile d'avoir plus de communes" aux municipales de 2020 qu'en 2014, où il y a eu une vague bleue.

En réalité, ce n'est pas une guerre, ce sont des milliers de batailles qui vont se livrer et très souvent les maires sont réélus sur leur bilan.

Julien Aubert, député LR du Vaucluse

à franceinfo

"Je crois qu'il y a beaucoup d'élus qui vont être réélus, ils seront de droite parce qu'ils étaient de droite. Il va y avoir des changements éventuellement, peut-être quelques batailles symboliques, comme Paris, Marseille, Nice ou Lyon", prédit le député. Pour toutes ces grandes villes, il faut trancher, adresse Julien Aubert, à Christian Jacob, le nouveau patron de LR, pour éviter les combats fratricides : "Un chef c'est fait pour cheffer. Tous les candidats étaient derrière Christian [Jacob], je ne sais pas ce qu'il a promis ou pas aux uns et aux autres. Je crois que le cas le plus épineux reste Marseille, c'est en train de se résorber à Paris et à Nice".

Une vague bleue aux municipales ne fait pas un projet présidentiel

"Attention à ne pas surinterpréter", met en garde Julien Aubert, parce que "c'est davantage le bilan du sortant et son projet qui vont être jugés par les électeurs. On ne vote pas pour une étiquette, on vote surtout pour un homme et une équipe, même s'il y avait une vague bleue, ça ne fait pas un projet présidentiel, en 2014 on a eu une vague bleue, ça ne nous a pas empêché de perdre la présidentielle", a-t-il averti.

Concernant l'incertitude de la candidature à Nice d'Éric Ciotti, contre le sortant Christian Estrosi, Julien Aubert dit n'avoir "aucune information". "Je remarque qu'il n'a pas déclaré sa candidature et tant qu'il n'a pas déclaré de candidature, on n'a qu'un seul candidat à Nice [Christian Estrosi]. Éric [Ciotti] reste président de la commission nationale d'investiture, s'il décide d'être candidat, ce serait difficile".

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