"Les Républicains peuvent de moins en moins porter leur nom", assure Aurore Bergé
La députée La République en marche est notamment revenue sur les propos de Guillaume Peltier, numéro 2 du parti de droite, qui souhaite "le rétablissement de la Cour de sûreté" dans les dossiers de terrorisme.
"Les Républicains peuvent de moins en moins porter leur nom", a estimé mardi 1er juin sur franceinfo Aurore Bergé, députée des Yvelines et présidente déléguée du groupe La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale. Elle réagissait à la proposition de Guillaume Peltier, vice-président du parti Les Républicains (LR), de rétablir la Cour de sûreté, notamment pour placer en rétention de sûreté des individus soupçonnés de terrorisme sans possibilité de faire appel.
Dénonçant cette volonté de refuser la possibilité de faire appel à certains justiciables, l'élue LREM alerte : "Quand on a le numéro deux du parti qui fait ça, si on ne l'exclut pas, si on ne prend pas ses responsabilités, si on le maintient en poste, ça veut dire qu'on cautionne, qu'on accepte, qu'on valide cette dérive."
Aurore Bergé rappelle que Guillaume Peltier "vient de l'extrême droite, il a fait ses armes avec Jean-Marie Le Pen, cela démontre qu'il revient à ses premières amours, c'est-à-dire l'extrême droite et non la droite républicaine". La députée dénonce encore des "dérives" de son ancienne famille politique, allant de la candidature de François Fillon à la présidentielle de 2017 – ce qui a déclenché son départ – à la "course" après la Manif pour tous.
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