Front populaire : les discussions "avancent bien et surtout vite", assure l'écologiste Sandra Regol

Après l'accord de principe sur la création d'un "nouveau front populaire", les partis de gauche ont entamé des négociations en vue des législatives anticipées.
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La députée écologiste et vice-présidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale Sandra Regol était mercredi 21 septembre l'invitée de franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Les discussions entre les différents partis de gauche réunis au sein du Front populaire en vue des élections législatives anticipées "avancent bien et surtout elles avancent vite", a assuré jeudi 13 juin sur franceinfo Sandra Regol, députée sortante Écologistes-EELV du Bas-Rhin, candidate à sa réélection.

"En quatre jours, nos partis ont trouvé un accord et des pistes de travail", précise Sandra Regol. Elle rappelle que dans ces discussions, "le gros œuvre, on le fait relativement vite, et puis les petits détails, les deux ou trois fioritures finales, mettent un peu plus de temps".

Les tensions font "partie d'une négociation"

Sandra Regol relativise les désaccords entre les partis, qui ont nécessité jeudi à la mi-journée une suspension des discussions. Elle souligne que "les gens parlent beaucoup en marge d'une négociation pour essayer de faire monter un petit peu les enchères d'un côté ou de l'autre". Mais elle entend pointer "la réalité" des réunions. "Ça fait quatre jours qu'ils travaillent, qu'ils avancent. Il y a des moments où c'est un peu plus gai que d'autres, un peu moins tendus ou un peu plus tendus". L'écologiste constate qu'à présent, "c'est beaucoup plus détendu". Il y a selon elle, "juste un désaccord sur la façon dont on délimite les étiages". Les moments de tensions font "partie d'une négociation".

"Nos partis ont l'habitude de faire des campagnes les uns contre les autres. Là, on fait l'impossible, c'est-à-dire qu'on avance ensemble."

Sandra Regol, député Ecologiste-EELV

sur franceinfo

Après la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, mercredi, qui s'est dit être "capable" d'être Premier ministre, Sandra Revol souligne que le leader des Insoumis ne "phagocyte pas" le débat. "Vous aurez remarqué qu'il ne s'est pas particulièrement mis en avant dans cette période", rappelle l'écologiste. Au 20 heures de France 2, Jean-Luc Mélenchon a dit que, "bien sûr qu'il était capable, mais qu'il ne pensait pas que c'était l'urgence maintenant". "Il ne me semble pas que ce se soit spécialement s'imposer ou phagocyter le débat." Sandra Revol ajoute qu'au sein du Front populaire, il y a "l'embarras du choix pour avoir une personne qui est en capacité de porter notre projet".

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