Départ d'Alain Juppé : "On sent bien que l'envie l'a quitté", "effectivement il faut partir"
Annie Genevard, députée Les Républicains du Doubs, était l'invitée du 19h20 politique de franceinfo jeudi.
Annie Genevard, députée Les Républicains du Doubs et vice-présidente de l’Assemblée nationale a estimé, à propos d'Alain Juppé, qu'il fallait mieux "partir" quand on n'a plus "l'énergie et les ferments d'optimisme pour changer les choses".
Alain Juppé a annoncé jeudi 14 février son départ de la ville de Bordeaux pour rejoindre le Conseil constitutionnel, faisant un constat sombre de "l'esprit public" qui est "devenu délétère", selon lui. "Cela me semble exagérément pessimiste. Il le dit lui-même Alain Juppé. L'envie m'a quitté. Dans ce portrait de la vie publique qu'il fait, on sent bien que l'envie l'a quitté", a estimé Annie Genevard.
"Parcours classique"
"Quand on est un responsable politique et que l’on connaît une période difficile comme celle que nous traversons, car elle est difficile en effet pour les responsables politiques que nous sommes, il faut trouver en soi l'énergie et les ferments d'optimisme pour changer les choses. Sinon, effectivement il faut partir", a-t-elle commenté.
La députée "prend acte" de la future nomination d'Alain Juppé au Conseil constitutionnel. "Elle est un élément de surprise", dit-elle. "Ce que je retiendrai de cette journée, c'est l'émotion d'Alain Juppé que je comprends moi qui a quitté mon mandat de maire. Je sais à quel point l'attachement d'un maire à sa ville est viscéral. Son émotion m'a touchée", a-t-elle affirmé.
Annie Genevard n'est pas très surprise par cette nomination qui "est un parcours presque prévisible. Il va rejoindre d'autres Premiers ministres. C'est un parcours classique."
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