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Commémorations des attentats du 13-Novembre : "C'est la sobriété car nous sommes en plein procès", assure Emmanuel Grégoire

"Depuis 2015, il n'y a pas de discours dans l'ensemble des lieux où il y a eu des attentats", explique sur franceinfo le premier adjoint à la mairie de Paris à la veille des commémorations.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, était l'invité de franceinfo dimanche 7 mars 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'est la sobriété car nous sommes en plein procès, nous avons dialogué avec les associations de victimes", assure sur franceinfo ce vendredi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, alors que la commémoration des attentats du 13 novembre 2015 aura lieu ce samedi. Cette année, la commémoration a lieu en même temps que le procès de ces attentats.

>> Commémorations des attentats du 13-Novembre : "J'ai l'impression que ça va aller mais en réalité ça me touche toujours"

"Nous avons l'habitude de ne pas faire de discours. Depuis 2015, il n'y a pas de discours dans l'ensemble des lieux où il y a eu des attentats. Traditionnellement, ce sont les présidents des associations de mémoire et de victimes qui prennent la parole", explique Emmanuel Grégoire.

Les familles de victimes sont "éprouvées" par deux mois de procès, selon Emmanuel Grégoire. "Écouter tous les jours les plaidoiries, c'est à la fois très important et une grande charge psychologique, c'est se replonger dans des souvenirs extrêmement douloureux", assure le premier adjoint à la mairie de Paris.

"Ce qui est important, c'est que cela soit un moment de commémoration qui rassemble tous les Parisiens, qui rassemble tous les Français."

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris

à franceinfo

Concernant le procès des attentats du 13 novembre, "les associations de victimes ont été très sensibles aux moyens exceptionnels mis en place. Une salle d'audience éphémère, la plus grande salle d'audience de France a été créée pour permettre à toutes les parties civiles de pouvoir y assister", détaille Emmanuel Grégoire.

Au début du procès, la ville de Paris s'est constituée partie civile, un choix qui a pu être mal perçu par certaines associations. "Je ne sais pas si c'est mal perçu", nuance Emmanuel Grégoire. "On estime que la ville de Paris en tant que personne moral a eu à subir les effets causés par les auteurs de ces drames", conclut-il.

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