Cet article date de plus de deux ans.

Carburant : "Rien ne justifie de paralyser des millions de Français qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler", dénonce une députée RN

Laure Lavalette, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, députée du Var, étit l'invitée de franceinfo le 17 octobre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Laure Lavalette, députée RN, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, était vendredi 22 juillet l’invitée du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Cette crise du carburant que nous connaissons, ça interpelle sur l'absence d'anticipation du gouvernement. Comment se fait-il que ce gouvernement n'ait pas senti ce climat social", déplore lundi 17 octobre sur franceinfo Laure Lavalette, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, députée du Var.

"TotalEnergies a fait des profits record cette année, revendiquer une hausse de salaires, c'est légitime mais rien ne justifie de paralyser à ce point des millions de Français qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler", insiste-t-il. La grève se poursuit dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies malgré les réquisitions déposées dans les dépôts de Dunkerque dans le Nord et de Feyzin dans le Rhône par le gouvernement.

"Il faut une grande conférence sociale sur les salaires"

Ces réquisitions, le Rassemblement national les approuve mais le parti de Marine Le Pen "n'approuve surtout pas la façon dont ça s'est passé avant", d'en arriver là. "Au jour J bien sûr qu'il faut faire des réquisitions", mais "il faut absolument mettre tout le monde autour de la table et parler des salaires, il faut une grande conférence sociale sur les salaires", réclame Laure Lavalette.

Elle pense qu'il "faut mettre sur la table cette bonne mesure de Marine Le Pen d'augmenter tous les salaires de l'entreprise jusqu'à trois fois le Smic", tout "en faisant une exonération de charges sur cette augmentation et ça ferait baisser la pression car il y a des salaires trop bas". Concernant la grève interprofessionnelle du mardi 18 octobre appelée notamment par la CGT et FO, selon elle, "le droit de grève est un droit constitutionnel, mais la bataille se joue dans l'hémicycle et pas dans la rue, car les décisions se prennent à l'Assemblée nationale", estime la députée RN du Var.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.