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Bicentenaire de la mort de Napoléon : le discours d'Emmanuel Macron "manquait de grandeur, de pédagogie, de finesse" estime Alexis Corbière

Le député LFI de Seine-Saint-Denis est revenu sur le discours du président de la République lors de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte.

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Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, dimanche 21 mars sur franceinfo.
 (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le discours d'Emmanuel Macron pour le bicentenaire de la mort de Napoléon "manquait de grandeur, de pédagogie, de finesse", a estimé mercredi 5 mai sur franceinfo Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis.

>> "Napoléon Bonaparte est une part de nous", déclare Emmanuel Macron lors de la commémoration du bicentenaire de la mort de l'empereur

"Le grand évènement qui explique Napoléon Bonaparte, ce sont les promesses de la Révolution française, c'est la recherche de la souveraineté populaire, de la démocratie." Emmanuel Macron n'a pas rappelé que "Napoléon Bonaparte, cantonné républicain, met un terme à cette expérience de la Révolution." Le président dit qu'il "se garderait de se mêler de ce débat alors que c'est là-dessus qu'on aurait pu l'entendre."

"C'est un personnage majeur de notre histoire, mais ce dont nous avons besoin en 2021 c'est de consolider la promesse de la Révolution française et Napoléon est une réponse autoritaire."

Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis

à franceinfo

L'esclavage a été rétabli en France en 1802 par Napoléon. L'abolition de 1848 a réparé "cette faute, cette trahison de l'esprit des Lumières", a déclaré Emmanuel Macron. Pour Alexis Corbière "c'est un peu plus qu'une faute. Cela montre que dans le contexte de l'époque, Napoléon Bonaparte est dans le recul et que par rapport à ce que nous voulons aujourd'hui il est aussi dans le recul. Le pouvoir autoritaire basé sur un pouvoir militaire, concentré sur un seul homme, ce n'est pas ça que nous avons à continuer."

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