: Vidéo Envoyé spécial. Grossesse et alcool
Retard de croissance, difficultés d'apprentissage, hyperactivité, malformations physiques... En France, chaque année, 8 000 enfants souffrent de troubles liés à la consommation d'alcool de leur mère enceinte. Mais ce problème de santé publique reste tabou dans notre pays.
C'est un problème de santé publique qui reste tabou. En France, chaque année, 8 000 enfants sont touchés par des troubles liés à la consommation d'alcool de leur mère pendant sa grossesse : retards de croissance, du développement, difficultés d'apprentissage, hyperactivité, voire, dans les cas les plus graves d'alcoolisation fœtale, malformations physiques ou dysfonctionnement du système nerveux.
Un quart des femmes enceintes
avouent avoir bu de l'alcool
Une coupe de champagne pour fêter un anniversaire, un verre de vin lors d'un dîner... Près d'une femme enceinte sur quatre reconnaît avoir consommé de l'alcool pendant sa grossesse. On pense souvent qu'un seul verre ne peut pas faire de mal ou qu'il est moins dangereux de boire en fin de grossesse. Pourquoi certains préjugés perdurent-ils dans la société française ? A partir de quelle quantité l'alcoolisation est-elle dangereuse pour l'enfant à naître ? Témoignages de femmes qui ont parfois fait boire à leur bébé la coupe jusqu'à la lie...
Une enquête de Laura Aguirre de Carcer, Loup Krikorian, Jean-Marie Lequertier, Claire Combaluzier, Frédérique Prigent et Julien Nourry.
Vivre avec le SAF, association d'aide aux familles concernées par le syndrôme d'alcoolisation fœtale, accompagne les personnes affectées et leurs proches (http://vivreaveclesaf.fr/).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.