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VIDEO BONUS. Envoyé spécial. Le bio : une solution économique et éthique à la crise

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Envoyé spécial. Eleveur
Envoyé spécial. Eleveur Envoyé spécial. Eleveur (FRANCE 2 / GUILLAUME CAHOUR)
Article rédigé par franceinfo
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En pleine crise du lait, à l'heure où les cours se sont effondrés et où 20 000 exploitations seraient au bord de la faillite, le bio reste épargné par la surproduction de lait. De plus en plus d'éleveurs se convertissent, comme Michel Savatier. Pour lui, c'est aussi une histoire de conviction personnelle. Une séquence bonus tirée du reportage de Guillaume Cahour, "Eleveurs, ils produisent pour du beurre", diffusée dans "Envoyé spécial" le 19 mai. 

Certains éleveurs arrivent encore à vivre de leur lait en France. Depuis 2008, Michel Savatier, éleveur, a converti son exploitation au bio. Ce lait-là est encore épargné par la surproduction européenne. Et au supermarché, l'addition est simple : le litre de bio demi-écrémé est à 0,99 euro, le conventionnel à 0,79 euro. Les consommateurs sont prêts à payer plus cher, au plus grand profit du producteur. 

1 000 euros de plus par mois

Si le passage au bio est, pour lui, affaire de conviction, économiquement, Michel Savatier ne le regrette pas : "On a augmenté notre revenu de pas loin de 1 000 euros par mois." Et il n'est pas le seul à avoir choisi cette solution pour continuer à gagner sa vie. Mais il faut renoncer à un certain modèle productiviste et garder des exploitations de petite taille. Son frère et lui n'ont que 45 vaches. "Tout le monde veut aller sur des très grosses fermes, que ce soit les organisations agricoles, les politiques ou l'Europe, nous, on n’est pas du tout dans ce concept-là", explique l'éleveur.

Une séquence bonus tirée de "Eleveurs, ils produisent pour du beurre", un reportage de Guillaume Cahour diffusé dans "Envoyé spécial" le 19 mai. 

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