: Vidéo Le témoignage de Frédéric Beigbeder, présent lors du braquage de l'hôtel Ritz à Paris
Le 10 janvier, l’écrivain se trouvait au bar du Ritz quand des braqueurs ont fait irruption. Ils voulaient dévaliser la bijouterie du palace parisien, mais tout le monde a cru à une attaque terroriste… Extrait du magazine "20h30 le dimanche" du 14 janvier.
L’écrivain Frédéric Beigbeder était présent, avec son attachée de presse, au bar de l’hôtel Ritz à Paris, mercredi 10 janvier au soir, quand des braqueurs munis de haches ont attaqué la bijouterie qui se trouve à l’intérieur. "Une serveuse se met à crier 'Partez tous !' et, à ce moment-là, trois hommes armés et cagoulés rentrent en bousculant tout le monde, témoigne-t-il. Ils disent : 'On ne va pas vous faire de mal.' Et j’aurais préféré qu’ils disent : 'On vient pour les bijoux'…"
L’auteur du livre Une vie sans fin (éd. Grasset) a cru, comme tout le monde dans le palace, qu’il s’agissait d’une attaque terroriste et "que cela allait être un massacre, une fusillade dans cet endroit très luxueux et protégé avec, tout d’un coup, l’irruption de la violence et de la trouille". Il ajoute en regardant l’actrice Diane Kruger, présente sur le plateau du magazine "20h30 le dimanche" animé par Laurent Delahousse : "Je ne vais pas faire le fanfaron… On a vraiment eu une grosse frayeur."
"Comme un film de Tarantino"
"On a passé une demi-heure enfermés au sous-sol à attendre. Et ce qui m’a frappé, c’est le silence, raconte-t-il. Ce bar est très bruyant avec beaucoup d’Américains et ils parlent très fort. Et tout d’un coup le silence avec juste les chansons de Noël de la playlist d’ambiance."
L’écrivain chantonne alors l’air qu’il a entendu à ce moment-là et parle aussi "des rafales de balles. Pan, pan, pan, pan…" Avec la musique et le bruit des armes "cela faisait vraiment un décalage absolu, comme un film de Tarantino…" Cette expérience va-t-elle l’inspirer pour écrire quelque chose ? "Je ne sais pas, mais je ne conseille à personne de vivre ça", répond-il.
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