Émeutes en Nouvelle-Calédonie : une septième personne a perdu la vie

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Une quinzaine d'individus ont pris à partie deux policiers, jeudi 23 mai, alors qu'ils circulaient à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie. Un des agents a riposté, tuant un émeutier âgé de 48 ans, a révélé le procureur de la République de Nouméa vendredi.
Émeutes en Nouvelle-Calédonie : une septième personne a perdu la vie Une quinzaine d'individus ont pris à partie deux policiers, jeudi 23 mai, alors qu'ils circulaient à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie. Un des agents a riposté, tuant un émeutier âgé de 48 ans, a révélé le procureur de la République de Nouméa vendredi. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Lay, L. Lacroix, A. Mikoczy, S. Guillemot, M. Niewenglowski, Nouvelle-Calédonie la 1ère, B. Bervas, Y. Kadouch
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Une quinzaine d'individus ont pris à partie deux policiers, jeudi 23 mai, alors qu'ils circulaient à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie. Un des agents a riposté, tuant un émeutier âgé de 48 ans, a révélé le procureur de la République de Nouméa vendredi.

Les blindés progressent encore lentement dans le quartier défavorisé du Mont-Dore, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), vendredi 24 mai. Sous les détonations, les membres des forces de l'ordre tentent toujours de débloquer un à un les barrages de l'archipel. Une septième personne est décédée, au nord de Nouméa, dans la commune de Dumbéa. Selon le procureur de la République, deux policiers circulaient jeudi quand ils se sont fait prendre à partie par une quinzaine d'individus. L'un des agents a ensuite riposté.

Les tensions restent vives

"Le fonctionnaire aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu, pour s'extraire de cette altercation physique", a déclaré Yves Dupas, le procureur de la République. Un homme de 48 ans est décédé. Comme le veut la procédure, le policier auteur du tir a été placé en garde à vue. Le parquet précise que des traces de coups ont été relevées sur les fonctionnaires. Vendredi, les tensions restent vives entre les indépendantistes, qui maintiennent la pression, et les loyalistes, qui refusent de quitter les barrages.

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