Salaires : les Français dans la rue pour demander un rattrapage des rémunérations
Au fil des semaines, le sujet du pouvoir d’achat s’est imposé progressivement dans la campagne présidentielle. Les syndicats ont mis un coup de pression, jeudi 27 janvier, avec une journée d’action dans 170 villes. Des agents de sécurité au personnel aérien en passant par les enseignants, tous ont le sentiment que leur rémunération stagne.
"Augmentation du Smic", "Augmentation des salaires". Le pouvoir d’achat est au cœur des revendications des manifestants. Comme Cédrix Bruaux, 33 ans, Stewart dans une compagnie aérienne low cost. Il gagne 1 500 à 1 700 euros par mois selon les primes, un salaire qui n’a presque pas bougé depuis six ans. Une augmentation est aussi demandée dans le secteur de la propreté. C’est aussi pour cette raison que Nacera Benzaidi est venue manifester.
Le pouvoir d’achat au centre de la campagne
Elle a 60 ans, elle est agent de service et gagne 1 300 euros après douze ans de travail dans la même entreprise, alors qu’elle assure l’entretien depuis deux ans des services Covid des hôpitaux. "Notre salaire n’est pas correct pour ce que l’on fait", déclare-t-elle. Les enseignants aussi étaient dans la rue pour demander un rattrapage des rémunérations. Comme Basile Ackermann, 33 ans, professeurs des écoles, à 1 950 euros par mois. Avec le retour attendu de l’inflation, le pouvoir d’achat se retrouve au centre de la campagne, à quelques semaines de l’élection présidentielle.
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