Dans les couloirs du Centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), une jeune femme de 30 ans se déplace en déambulatoire. Difficile de se douter qu’elle marchait normalement il y a quelques jours, avant d’inhaler du gaz hilarant et d’être paralysée. Les patients de ce type se multiplient ces dernières semaines, rapporte le Dr Thomas de Broucker, au Centre hospitalier de Saint-Denis. Un sujet auquel se sont intéressées les équipes d’Envoyé Spécial, dans un épisode diffusé ce jeudi 2 décembre. Une consommation qui tourne à l’addiction En vente libre, le gaz hilarant est de plus en plus inhalé par les jeunes adultes pour ses effets euphorisants. Pour certains, sa consommation tourne à l’addiction. "Pour moi, ça a été comme un engrenage. J’ai commencé parce que ça me faisait oublier tous mes problèmes. Sauf que ça m’a rendue accro", raconte une patiente. Pour l’instant, seule la vente aux mineurs est interdite par la loi.