Découverte : passion abat-jour
Notre page découverte de ce samedi nous fait rencontrer une abat-jouriste.
Jour de brocante pour cette chineuse discrète qui recherche la lumière. Non pas celle des projecteurs, mais celle des lampes, lampadaires et autres abat-jours. Tous ces objets rayonnants dans la décoration. "Je recherche toujours des choses un peu particulières, j'ai moi-même des pièces qui sont incomplètes. J'aurai certainement la chance un jour de trouver, je chine, je chine, je chine. Peu importe le temps que ça prendra, on trouve toujours des choses que l'on n'a jamais vues", explique Corinne Clairiaux, abat-jouriste. Les abat-jours n'ont cessé de suivre la mode.
Apparition au XIXe siècle
Dans l'atelier lumineux de Corinne Clairiaux, au Haillan, en Gironde, celle-ci restaure ou crée des modèles entièrement en tissu et en papier. Ce jour-là, elle façonne un nouveau chapeau pour une lampe ancienne. Un travail de découpe de collage, et parfois de couture extrêmement minutieux, car l'abat-jour ne pardonne aucun défaut qui pourrait se révéler en transparence. Apparu au XIXe siècle avec l'électricité, l'abat-jour a adopté un éventail de formes insoupçonnées aux noms parfois surprenants : carré alsacien, rucher cocotte, ou pagode à festons, remis au gout du jour.
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