Crise énergétique : comment les Français envisagent les éventuels délestages ?

Adrien Rohard a interrogé trois Français, concernant la crainte des coupures d'électricité, à la maison ou au travail. Une cheffe d’entreprise à Bischoffsheim en Alsace, une coiffeuse à Nice sur la Côte d’Azur, et Jean adjoint au maire de la ville d’Avion (Pas-de-Calais), mais surtout infirmier anesthésiste à l’hôpital de Lens ont été interrogés. "Les coupures de courant ne me font pas plus peur que ça", dit Anne, depuis le Bas-Rhin. "On teste les coupures d’électricité une fois par semaine à l’hôpital, c’est une procédure habituelle. Lorsque l’électricité se coupe, c’est un moment d’angoisse pendant 15, 30 secondes. Est-ce que les machines vont bien prendre le relais ?", s’interroge Jean, infirmier anesthésiste. "On va baisser nos standards", dit Virginia, coiffeuse à Nice.

Les Français seront prévenus la veille, via l'application EcoWatt

Comment les Français interrogés envisagent-ils les choses ? "Je suis mère de famille, je ne suis pas certaine qu’une coupure de courant d’une heure puisse impacter ma vie de famille. Ça permettra certainement de renouer le dialogue avec ma famille", dit Anne. La cellule interministérielle dévoilée par Matignon a dévoilé de premiers éléments. "Les coupures auront lieu aux heures de pointe : le matin entre 8 et 13 heures, le soir entre 18 et 20 heures, pour une durée maximale de deux heures. Et nous, Français, seront prévenus la veille, via l’application EcoWatt", indique Adrien Rohard, sur le plateau du 12/13, vendredi 9 décembre.