Affaire Merah : dix ans après, l’émotion demeure
Dix ans après la tuerie de l’école juive d’Ozar Hatorah, à Toulouse (Haute-Garonne), l’émotion est toujours vive pour les membres de la famille Sandler, et les anciens élèves de l’école.
A plus de 3 000 km de Toulouse (Haute-Garonne), en périphérie de Jérusalem (Israël), un grand-père se recueil sur la tombe de son fils et ses deux petits-fils. Depuis dix ans, Samuel Sandler pleure Jonathan, Arié et Gabriel. "Je n’ai jamais accepté. Je ne comprends pas pourquoi on les a abattus", explique-t-il, tout en refusant de nommer le tueur. Ce dernier, c’est Mohammed Merah. Le 19 mars 2012, lourdement armé, l’homme s’introduit dans l’école juive de Toulouse d’Ozar Hatorah. A l’intérieur, il tue les trois membres de la famille Sandler ainsi que la fille du directeur.
Une lente reconstruction en Israël
Après la tragédie, une partie de la famille Sandler a préféré quitter la France et s’installer en Israël. C’est le choix qu’a fait Eva, femme de Jonathan et mère des petits Gabriel et Arié : "La douleur est là, bien ancrée. Je la vis au quotidien." A Tel Aviv (Israël), Stella et Clara se reconstruisent, elles qui étaient élèves dans l’école juive de Toulouse. A 14 ans au moment des faits, Stella décrit ce qu’elle a ressenti : "On ne sait pas ce qu’il se passe, on a peur. Ça a changé ma vision des choses et tout ce que je suis."
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