Sécurité : quelles limites à la vidéosurveillance ?
Dans les villes françaises, les caméras de surveillance sont de plus en plus nombreuses. Discrètes, elles sont capables d’observer chaque fait et geste. Cette course à l’équipement pourrait donner lieu, dans un futur proche, à des technologies capables d’analyser et d’interpréter ces images.
Ces caméras sont-elles installées pour nous protéger ou nous surveiller ?
Nîmes fait partie des villes qui compte le plus de caméras, avec plus de 600 à son compteur. Désormais, elles sont toutes reliées à l’hyperviseur urbain, une salle de contrôle flambant neuve. Sécurité, circulation, environnement : toutes les informations transitent par cet endroit, permettant de diviser par deux les temps d’intervention. Selon certains, la présence même des caméras aurait un effet dissuasif. Un dispositif similaire existe depuis 5 ans à Dijon. Il permet de verbaliser à distance plusieurs infractions, si un policier municipal en prend la décision.
Parmi nos sources :
- chiffres donnés par la revue de la Banque Public d'Investissement (BPI) :
90 000 caméras de surveillance dans les rues françaises - Balises - Le magazine de la Bpi
- rapport d'information sur l'utilisation des images dans l'espace public par deux députés (avril 2023) :
Rapport d'information n°1089 - 16e législature - Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)
- rapport sénatorial sur la reconnaissance faciale (mai 2022) :
- palmarès des communes les plus videosurveillées / La Gazette des Communes (février 2020) :
Le palmarès des 50 plus grandes villes vidéosurveillées (lagazettedescommunes.com)
Liste non exhaustive
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.