Colère des agriculteurs : le convoi en direction de Rungis continue sa progression

Mardi 30 janvier au soir, les agriculteurs sont à moins de 200 km de Paris. Ils maintiennent le cap de bloquer Rungis (Val-de-Marne). Dans la matinée, seulement 30 km après avoir quitté Limoges (Haute-Vienne), ils ont été confrontés pour la première fois à des policiers, qui les ont empêchés de prendre l'autoroute. Tandis que des responsables du mouvement essaient de négocier, des manifestants détruisent la glissière d'autoroute à l'aide d'un engin agricole.

Le convoi contourne les forces de l'ordre

Ils veulent rejoindre la capitale, quitte à se frayer un chemin par la nationale ou par le cœur des villages. "Plus ils essaieront de nous bloquer, plus on aura la motivation d'y aller", explique Julien Béhague, éleveur porcin. Le convoi repart sur surveillance, mais dévie rapidement vers les routes secondaires. "On a contourné les forces de l'ordre, on progresse", indique Éric Chassagne, président de la Coordination rurale de la Dordogne. Les agriculteurs se disent déterminés à se rapprocher le plus vite possible de Paris.