Traditions : la transhumance inscrite au patrimoine de l'Unesco
C'est une pratique ancestrale. À partir du mois de juin, les troupeaux grimpent à travers la montagne, jusqu'aux pâturages d'altitude, menés par leur berger. Tout en haut, au frais, les bêtes vont passer l'été, au milieu de l'herbe grasse. Des moutons, des chèvres, des vaches, mais aussi des chevaux : chaque année dans les massifs français, plus d'un million d'animaux font la transhumance. Une pratique désormais inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.
Rôle écologique
Pour Simon Lompède, éleveur de chevaux dans l'Ariège qui transhument chaque année, c'est une reconnaissance de son métier. "C'est mettre un peu de lumière sur cette pratique. Nous faire connaître, faire savoir qu'on existe, que l'on a une utilité sur la montagne en entretenant des paysages", explique-t-il. Un rôle écologique et l'espoir de faire perdurer une tradition qui fait la joie des touristes.
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