: Vidéo Européennes : Yannick Jadot dit "non" à la votation citoyenne de Benoît Hamon pour une union de la gauche
La tête de liste d'Europe Ecologie-Les Verts aux européennes de mai, invité vendredi de franceinfo, n'envisage pas de rapprochement avec les listes de gauche, comme le souhaite le fondateur de Génération.s.
Yannick Jadot n'adhère pas à l'idée de Benoît Hamon d'organiser en vue des européennes une "votation citoyenne" en avril, afin de rassembler les forces de gauche et composer une liste commune. Invité de franceinfo vendredi 8 février, la tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dit "non".
"La politique, c’est la cohérence"
"L’Europe va mal (...). Le sujet européen est essentiel. Tous les jeudis, une bonne partie de la jeunesse européenne manifeste sur le climat en disant, soit on lutte sérieusement contre le dérèglement climatique, soit nous n'avons pas de futur, a déclaré Yannick Jadot. Et dans tout ce moment-là, ce qu'on me propose en permanence, c’est une union de façade à l’échelle française, plutôt que la clarté dans le débat européen."
Est-ce que vraiment l’état de l’Europe est si extraordinaire, qu'en permanence il faille faire de la politique nationale ?", a-t-il poursuivi. "Le sujet des écologistes, aujourd’hui, c’est de révolutionner l’Europe", a martelé Yannick Jadot, prévoyant de faire "un beau score" au scrutin européen du 26 mai. "La politique, c’est la cohérence, c’est la sincérité, ce sont des convictions, c’est la clarté", a ajouté le député européen.
"Des désaccords sur l'Europe"
Yannick Jadot estime que "l'écologie, c'est bien plus que la gauche". "Ce que je propose, moi, à tous les électeurs de gauche et bien au-delà à tous les humanistes, c'est d'ouvrir une nouvelle page politique en Europe qui est l'écologie [et] de le faire dans la clarté", a-t-il développé. "J'ai du respect pour toutes les forces politiques mais est-ce qu'on peut acter qu'on a des désaccords sur l'Europe et que le meilleur moyen de reconstruire de la confiance entre la politique et les citoyens, c'est la clarté ?", s'est-il interrogé, en dénonçant les partenaires européens du Parti socialiste et de La République en marche.
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