Xavier Darcos : la "victime expiatoire" de la débâcle électorale
Une défaite cuisante. Et impardonnable ?
_ La liste que dirigeait Xavier Darcos en Aquitaine a essuyé le pire revers de la majorité lors du second tour de ces régionales : 28% des voix contre 56% à celle du socialiste Alain Rousset. Si tous les ministres qui se présentaient ont été battus, l’ampleur de la déroute coûte son poste au ministre du Travail.
Mais la sanction est mal comprise dans l’entourage même de celui qui fut, pendant près de trois ans, l’un des poids lourds du gouvernement. Tour à tour à l’Education nationale et au Travail.
"On ne comprend vraiment pas les raisons de son éviction, ce n’est pas dû à un dossier qui aurait été mal géré", fait-on savoir dans l’entourage de Xavier Darcos.
"Après les élections, il fallait un bouc-émissaire, une victime expiatoire", précise la même source.
_ "Sortir du gouvernement un secrétaire d’Etat, cela aurait eu moins de poids", ajoute-t-on encore.
Xavier Darcos "sera prochainement appelé à d'autres responsabilités", précise ce soir le communiqué de l'Elysée. Il en aurait déjà refusé quelques-unes, notamment le ministère de l'immigration, ce qui expliquerait que son actuel titulaire, Eric Besson, ait été convoqué hier à l'Elysée. Xavier Darcos aurait également décliné la direction de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde),
Gilles Halais, avec agences
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