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Wauquiez : le chômage va augmenter pendant un an

Ce matin sur France-Inter, le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez, a admis que les chiffres du chômage risquaient d’être « mauvais pour un an ». Il accuse le contexte international. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 41.300 au mois d’août, la plus forte hausse mensuelle depuis 15 ans.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 11:38

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Bonne nouvelle… pour les Allemands. Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé plus que prévu au mois de septembre outre-Rhin : moins 29.000.
_ 150 mètres plus à l’ouest, de l’autre côté du fleuve, c’est exactement l’inverse. Et si l’on en croit le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez, ça ne va pas s’arranger. Ce matin sur France-Inter, il a annoncé que les chiffres du chômage seraient “mauvais pendant un an” en France. Prévision qui prend tout son poids au lendemain de la révélation de la plus forte hausse mensuelle du nombre de demandeurs d’emploi en France depuis 15 ans : plus 41.300 chômeurs au mois d’août.

La décrue du chômage, amorcée en 2006, après plus de trente ans d’augmentation continue, n’était donc qu’une phase de rémission ?
_ Bon élève, le secrétaire d’Etat se veut optimiste et il estime que l’objectif fixé par son “capitaine” , Nicolas Sarkozy - le plein emploi en 2012 (soit 5% de la population active, ce qui correspond au chômage structurel) - reste atteignable. Sa patronne, Christine Lagarde, y croit aussi et accuse le contexte international : “L'économie française subit l'influence sur l'activité des nombreux chocs intervenus sur les marchés mondiaux depuis plusieurs mois : pétrole, change, crise financière” , plaide la ministre de l’économie.

“Quelle que soit l'ampleur de la crise financière, elle ne pourra servir de bouc émissaire permanent à une politique qui fait des ravages depuis des mois” , répond le parti communiste. Et le PS de renvoyer le gouvernement à sa politique d’exonération des heures supplémentaires, qui, selon François Hollande, jouerait contre l’emploi (il estime qu’elle explique notamment le fort recul des emplois d’intérim). Quant à François Bayrou, il fait perfidement remarquer que cette brusque montée de fièvre a eu lieu cet été, donc, avant l’emballement du système financier mondial.

Le gouvernement, de son côté, assure avoir anticipé ce grand bond en arrière, en retrouvant les vertus des contrats aidés, jusqu’ici voués aux gémonies. Laurent Wauquiez assure avoir provisionné cet été de quoi en créer 60.000. Mais pour l’instant, la tendance est plutôt inverse. 16.000 contrats aidés ont été détruits en août dans le secteur non marchand.

Grégoire Lecalot, avec agences