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Vidéo Une proposition de loi en discussion pour lutter contre les dérives des influenceurs

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Durée de la vidéo : 3 min
Escroqueries, promotions de produits jugés dangereux, les fraudes d’influenceurs sont de plus en plus nombreuses. Pour lutter contre ces arnaques, une discussion a été initiée par la commission des Affaires économiques.
VIDEO. Une proposition de loi en discussion pour lutter contre les dérives des influenceurs Escroqueries, promotions de produits jugés dangereux, les fraudes d’influenceurs sont de plus en plus nombreuses. Pour lutter contre ces arnaques, une discussion a été initiée par la commission des Affaires économiques. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Escroqueries, promotions de produits jugés dangereux, les fraudes d’influenceurs sont de plus en plus nombreuses. Pour lutter contre ces arnaques, une discussion a été initiée par la commission des Affaires économiques.

Dans l’univers des influenceurs, des exemples d’escroqueries sont apparus ces derniers mois. Parmi eux : Maeva Ghennam qui ferait la promotion de produits venant de sites dépourvus de conditions générales de vente, Milla Jasmine qui vanterait la pratique illégale de la médecine. Autant d’actions qui peuvent avoir un impact sur le public qui suit quotidiennement ces influenceurs. 

“Ce sont des influenceurs truands”

Si les députés se sont réunis en commission, c’est “pour éviter que de nouvelles personnes soient victimes de placements financiers frauduleux, de produits de blanchiment dentaire dangereux ou d’escroqueries aux comptes de formation professionnelle” qui sont bien souvent réalisés par des influenceurs issus de la téléréalité, explique Violette Spillebout, députée du parti Renaissance. Car pour les marques et annonceurs, ces personnes suivies par une très forte communauté sont des clients idéaux pour faire la promotion de leurs produits. Les victimes sont “vulnérables, naïves parfois et font confiance à leurs idoles”. 

Pour Béatrice Descamps, députée du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), les influenceurs n’ont pas tous le même profil : “La blogueuse Julie Bourges qui apprend à vivre avec un corps de grande brûlée n’a rien à voir avec le couple Nadé et Marc Blata (accusé d’escroquerie) par exemple”. Pour la députée, “ces derniers sont des influenceurs truands”. 

“Il faut taper là où ça fait mal”


Arthur Delporte, député socialiste dénonce toutes ces arnaques. Pour lui, ces posts, investissements, inscriptions à des “formations bidons doivent être bannis de l’influence commerciale”. Face à ces situations, Christine Engrand, députée RN, assure que “des solutions concrètes existent pourtant, mais il faut taper là où ça fait mal, en entachant la réputation des fraudeurs et en limitant l’audience de leur publicité”. Ce texte doit encore être discuté en séance publique à l’Assemblée nationale.

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