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Vidéo Mitterrand, Wauquiez, Sarkozy, Fillon, Montebourg : quand les politiques partent à l'assaut des montagnes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par Raphaël Godet
France Télévisions

Dimanche, Laurent Wauquiez réalise l'ascension du mont Mézenc (Haute-Loire) pour lancer sa rentrée. Mais il n'est pas le premier à prendre de la hauteur pour faire passer un message. Retour sur cinq pèlerinages politiques en altitude.

Le pas décidé, le regard vers l'horizon... et les caméras jamais très loin. Dimanche 3 septembre, c'est encore au sommet du mont Mézenc, en Auvergne, que Laurent Wauquiez va faire sa rentrée politique. Mais cette année, l'ascension prend une allure particulière : le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes y lancera officiellement sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains, dont l'élection se tiendra en décembre.

Prendre de la hauteur pour faire passer un message politique n'a rien de nouveau. François Mitterrand a inauguré l'exercice au lendemain de la seconde guerre mondiale. Tous les ans, de 1946 à 1995, l'ancien chef de l'Etat s'est rendu au sommet de la roche de Solutré, en Saône-et-Loire. Il n'a jamais manqué un rendez-vous, même sur la fin, pourtant diminué par un cancer.

La montagne, un lieu d'annonces

En 2004, Arnaud Montebourg a remis l'exercice au goût du jour. Chaque lundi de Pentecôte, l'ancien ministre de l'Economie convie ses militants au mont Beuvray en Saône-et-Loire. A chaque fois, la mise en scène est soignée : un bâton dans une main, une annonce dans l'autre. En 2011, c'est depuis ce sommet qu'il lancera sa campagne dans la primaire socialiste. En 2016, rebelote : il profitera de l'ascension pour poser la première pierre en vue de sa candidature pour la présidentielle à venir. 

L'homme au sommet, tout un symbole. En 2007, c'est seul et dans un costume sombre que Nicolas Sarkozy gravit le plateau des Glières (Haute-Savoie), haut lieu de mémoire de la Résistance. L'objectif est clair : il veut marquer les esprits. "C’est un lieu qui m’avait bouleversé lorsque j’étais venu la première fois, et je veux en faire un lieu symbole. Je viendrai chaque année." Il tiendra sa promesse... jusqu'à la fin de son mandat en 2012.

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