[Vidéo] Le président (PS) du Sénat assure que M. Hollande n'est "pas un personnage autoritaire"
A l'occasion de la présentation de ses vœux à la presse, jeudi 19 janvier, Jean-Pierre Bel, nouveau président (PS) du Sénat, a souligné que, selon lui, François Hollande n'est "pas un personnage autoritaire". Il a réfuté les couacs au sein du PS.
Le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel, a souligné, jeudi 19 janvier au termes de ses voeux à la presse, que François Hollande n'est "pas un personnage autoritaire".
"C'est vrai qu'on aimerait être beaucoup plus vite en état de marche et pouvoir aller face aux électeurs de façon plus organisée" a reconnu le nouveau président du Sénat lors de ses voeux.
"Mais en France, à la présidentielle, il y a une graduation et il faut attendre les deux derniers mois de campagne pour avoir une vraie campagne présidentielle", a-t-il ajouté.
"Il est capable de faire des rappels à l'ordre"
Réfutant le terme de "couacs", il a reconnu "qu'il peut y avoir sur certaines questions, un débat. La gauche c'est comme ça : ce n'est pas 'je ne vois qu'une seule tête' et la pensée unique".
"François Hollande n'est pas un personnage autoritaire, ce n'est pas quelqu'un qui va prendre des sanctions contre Monsieur ou Madame qui s'est exprimé de telle ou telle façon. Il est capable de faire des rappels à l'ordre et c'est bien normal", a déclaré le président du Sénat.
"Les couacs on peut les regarder de tous côtés", a-il lancé, en citant les divergences au sein de l'UMP sur une dose de proportionnelle aux élections législatives.
Pas présent dans un organigramme de campagne
M. Bel a assuré être "pleinement engagé" auprès de François Hollande, qu'il rencontre chaque semaine, a-t-il précisé.
"Je me mettrai à la disposition de François Hollande" mais "il est hors de question que je figure dans un quelconque organigramme de campagne, ce n'est pas la place du président du Sénat. Je serai quelqu'un qui exprimera ses choix et qui essaiera de faire en sorte qu'il y ait le changement" a-t-il dit.
"Si la gauche gagne les élections présidentielles et législatives, nous pourrons pour la première fois de notre histoire récente, réformer en profondeur notre pays : nous n'aurons pas à faire face aux blocages d'un Sénat conservateur qui, sous la présidence de François Mitterrand comme sous la mandature de Lionel Jospin, a fait obstacle à de nombreux projets de modernisation", a-t-il souligné.
il est possible de prendre connaissance ici des voeux du sénateur de l'Ariège et de la conférence de presse qu'il a donnée dans la foulée.
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