[Vidéo] Le président de la République annonce des mesures contre l'"embrigadement" idéologique
Le Président de la République est intervenu jeudi à 13h après l'assaut donné contre Mohamed Merah, mort lors de l'attaque menée par le RAID. Il a annoncé plusieurs mesures, dont la "punition" de ceux qui consultent les sites "appelant à la haine".
Le président de la République Nicolas Sarkozy a prononcé une allocution au journal de 13h, après l'annonce de la mort de Mohamed Merah lors de l'attaque menée par le Raid. Après avoir adressé "sa première pensée" aux victimes, il a félicité la gendarmerie.
"La France a fait preuve de sang-froid, elle est restée unie et rassemblée" "Nos compatriotes musulmans n'ont rien à voir avec les motivations folles d'un
terroriste", a déclaré M. Sarkozy, ajoutant: "Il ne faut procéder à aucun amalgame. Avant de prendre pour cible des enfants juifs, le tireur a tiré à bout portant sur des mulsumans".
Surveillance du milieu carcéral et des internautes consultant des "sites appelant à la haine"
Il a annoncé plusieurs mesures pour prévenir des "embrigadements" idéologiques. "Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement".
"Toute personne se rendant à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement à des idéologies conduisant au terrorisme sera puni pénalement", a-t-il ajouté.
Il a aussi annoncé avoir demandé au garde des Sceaux Michel Mercier de mener "une réflexion approfondie" sur la propagation en prison des idéologies pouvant conduire au terrorisme, après l'épilogue des événements de Toulouse. "Nous ne pouvons accepter que nos prisons deviennent des terreaux d'endoctrinement à des idéologies de haine et de terrorisme", a-t-il ajouté.
Valérie Pécresse a annoncé jeudi que les mesures voulues par Nicolas Sarkozy pour lutter contre le terrorisme feraient l'objet d'un projet de loi examiné en Conseil des ministres d'ici au premier tour de la présidentielle, le 22 avril, mais ne seraient votées au Parlement qu'après le scrutin.
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