: Vidéo Le ministre des Relations avec le Parlement déplore l'échec du Rafale au Brésil
Alain Vidalies a évoqué les implications budgétaires de ce choix du Brésil, avant de tourner son regard, avec espoir, vers l'Inde.
Alain Vidalies n'a pas caché la déception du gouvernement vis-à-vis de l'échec du Rafale au Brésil, jeudi 19 décembre, sur i-Télé. Le ministre délégué aux Relations avec le Parlement a parlé de "mauvaise nouvelle" après le choix du Brésil de s'équiper d'un avion de chasse suédois au lieu du Rafale français. Choix qui a, a-t-il reconnu, des implications budgétaires.
"Une mauvaise nouvelle pour la France" qui "préoccupe" le gouvernement, a avoué Alain Vidalies. "Il faut être clair que dans la loi de programmation militaire, il y avait comme équilibre financier la vente d'un certain nombre de ces avions", a relevé l'élu landais. Mais ce dernier a tenté de positiver : "Il reste le marché de l'Inde qui, lui, serait suffisant."
Le Drian se dit confiant
New Delhi a retenu le Rafale, le préférant en finale à l'Eurofighter. Un contrat qui pourrait aller jusqu'à 189 unités, indiquaient des négociateurs en janvier. "La volonté, c'est que cet avion, qui est un avion formidable qui porte la marque de la France puisse être vendu. Donc, il faut tous se mobiliser, c'est la volonté du gouvernement", a encore dit Alain Vidalies.
De son côté, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est dit confiant sur Europe 1 sur la vente du Rafale de Dassault Aviation à l'Inde et dans le Golfe, et ce malgré l'échec brésilien. "Le Brésil n'était pas notre cible prioritaire", a-t-il assuré.
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