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Victime d’un "cambriolage", Gaspard Delanoë propose de vendre ses parrainages

Se disant victime d’un "cambriolage", le candidat fantaisiste du PFT (Parti faire un tour) Gaspard Delanoë s’est rendu vendredi 16 mars devant le Conseil constitutionnel à Paris pour "vendre ses signatures", faute d'avoir suffisamment de parrainages.
Article rédigé par Adrian Buffel, Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le candidat du PFT Gaspard Delanoë le 16 mars à Paris (DR)

Se disant victime d'un "cambriolage", le candidat fantaisiste du PFT (Parti faire un tour) Gaspard Delanoë s'est rendu vendredi 16 mars devant le Conseil constitutionnel à Paris pour "vendre ses signatures", faute d'avoir suffisamment de parrainages.

Il n'est pas maire de Paris mais porte le même nom de famille que celui-ci. Candidat fantaisiste du PFT (Parti faire un tour), Gaspard Delanoë a proposé vendredi devant le Conseil constitutionnel à Paris de "vendre ses parrainages", notamment à Dominique de Villepin.

Se disant victime d'un "cambriolage" alors qu'il affirmait avoir "508" parrainages, il ne lui en resterait plus que 354.

L'artiste a aussi présenté son "kit militant" : un déodorant, un Nescafé et un après-shampoing. Preuve selon lui que "les maires sont dans une grande précarité" et sont prêts à "donner leur signatures pour pas grand-chose".

Entré en politique lors des élections municipales de 2008 où il obtient 3,17 % des voix dans le 10e arrondissement de Paris, Gaspard Delanoë se pose en défenseur "de l'utopie, de la singularité et de la fantaisie". Artiste engagé, il est aussi le président de l'association 59 Rivoli et a mené une campagne de légalisation des squats d'artistes à Paris.

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