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Vente de SFR : Montebourg augmente la pression sur Vivendi

Alors que l'avenir de SFR se joue ce vendredi, le ministre du Redressement productif critique le choix que s'apprèterait à faire, selon lui, le conseil de surveillance de Vivendi. Le groupe aurait décidé de vendre à Numericable plutôt qu'à Bouygues. Un choix qui pose au ministre du Redressement productif "un certain nombre de problèmes et de questions." 
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

"J'ai cru comprendre que les dirigeants de Vivendi ont décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable " a affirmé Arnaud Montebourg ce vendredi matin sur Europe 1. "Coûte que coûte ", autrement dit sans prendre garde aux problèmes qui se posent. Et le ministre du Redressement productif de mettre les points sur les i : 

"Il y a un problème fiscal puisque Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la bourse d'Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, et que lui-même est résident suisse ".

Et il insiste encore : "Il va falloir que M. Dra hi (Patrick Drahi, le président d'Altice, la maison mère de Numericable) rapatrie l'ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France."

Et de fait, selon des sources proches du dossier cités par Reuters, le comité spécial chargé par Vivendi d'examiner les offres de reprises de SFR a bien donné jeudi sa préférence à celle présentée par Numericable. La question étant de savoir si avec son coup de gueule, Arnaud Montebourg va réussir à faire reculer le conseil de surveillance de Vivendi. Réponse sans doute ce vendredi.

 

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