Valls: L'effacement de la dette grecque "pourrait être une solution"
Après les déclarations de DSK et les critiques de François Fillon, Manuel Valls a estimé que l'effacement de la dette grecque "pourrait être une solution" qu'il ne faut pas "balayer d'un revers de la main".
"Il faut des gestes très forts. Cela peut passer par l'effacement de la dette de la Grèce avec toute une série de conditions. Cela me paraît une solution et je ne vois pas pourquoi il faudrait la balayer d'un revers de la main", a affirmé M. Valls, au cours d'une conférence de presse à Montpellier ce mardi.
Alors que la note de l'Italie a été dégradée dans la nuit de lundi à mardi, le candidat à la primaire socialiste a estimé que l'ex-directeur général du FMI avait eu dimanche "raison de dire que l'impératif est de sauver la Grèce", parce que "l'effet de domino est là".
"Le niveau de la dette de la Grèce par rapport à la dette de l'Italie ou de la France permet une action. Mais on aurait dû le faire avant", a souligné M.Valls.
"Dominique l'a très bien dit: le 21 juillet, les chefs d'Etats et de gouvernements ont approuvé un plan de sauvetage de la Grèce mais ce plan n'est toujours pas mis en oeuvre car tous les Parlements n'ont pas encore voté ce plan", a-t-il constaté.
"Heureusement ou malheureusement, je ne sais pas trop quoi vous dire à ce stade, la démocratie parlementaire ne va pas aussi vite que la voracité des marchés, que la spéculation ou que les agences de notation", a-t-il ajouté.
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