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Une manifestation cet après-midi contre les plans sociaux

Des salariés d'entreprises menacés de licenciements ont prévu de manifester mardi en début d'après-midi place de la Bourse à Paris. Il s'agit de protester contre les plans sociaux dans plusieurs entreprises françaises notamment Sanofi mais aussi de se mobiliser en faveur d'une loi contre les licenciements boursiers.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les salariés de Sanofi, Fralib, Virgin, Pilpa, Goodyear, Samsonite ou encore Faurecia ont rendez-vous mardi à 14 heures place de la Bourse à Paris, pour défiler jusqu'au ministère du Travail sous les fenêtres de Michel Sapin. A l'initiative de l'association "Licenci'elles", qui regroupe d'ex-salariées des 3 Suisses estimant avoir été licenciées abusivement, cette manifestation doit rassembler des salariés d'entreprises effectuant des bénéfices tout en "annonçant des plans de licenciements massifs".

Les organisateurs attendent "entre 500 et 1.500 participants" à la manifestation de mardi, a précisé Marie Lecomte (Licencie'elles) à l'AFP.  Le comité regroupe des "entreprises en lutte" telles que Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical (...).

Rappeler à François Hollande ses engagements de campagne

Leur objectif est de dénoncer les plans sociaux mais aussi de rappeler à François Hollande ses engagements de campagne. Le candidat socialiste de l'époque souhaitait non pas interdire les licenciements boursiers mais il s'était engagé à augmenter le coût des suppressions d'emploi. Il s'agissait de lutter contre les licenciements collectifs et les plans de départs volontaires au sein d'entreprises qui gagnent de l'argent et qui malgré tout augmentent les dividendes versés aux actionnaires. 

Le gouvernement est aujourd'hui embarrassé et aimerait faire oublier cette promesse mais certains parlementaires communistes et socialistes espèrent bien la rappeler au président.

Par ailleurs, concernant la reprise des sites industriels rentables, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a, de son côté, promis qu'une loi serait votée sur le sujet.

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