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Une hausse du smic couterait entre "30 et 40.000" emplois selon François Baroin

Pour l’ancien ministre des finances, François Baroin, une hausse du smic de 2% entraînerait entre "30 et 40.000" suppressions d’emplois. "Nous vivons une crise économique sans précédent", a-t-il affirmé sur LCP.
Article rédigé par Francetv 2012
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François Baroin s'inquiète des conséquences de la hausse du smic. (VINCENZO PINTO / AFP)

Pour l'ancien ministre des finances, François Baroin, une hausse du smic de 2% entraînerait entre "30 et 40.000" suppressions d'emplois. "Nous vivons une crise économique sans précédent", a-t-il affirmé sur LCP.

Pas plus qu'une éventuelle hausse de la CSG ne trouverait grâce aux yeux de la droite, François Baroin a critiqué, mercredi, la hausse annoncée du smic de 2% dont 0,6% au titre d'un "coup de pouce", décidé par le gouvernement.

"On sait que toute augmentation d'1/10e de point du Smic coûte des milliers d'emplois", a dit l'ancien ministre UMP des Finances, qui était invité de "Questions d'Info" LCP/la facture en termes d'emplois de cette augmentation du Smic. "Vous aurez entre 30 et 40.000 emplois supprimés du fait de cette augmentation", a-t-il insisté.

François Baroin s'est inscrit en faux contre les accusations de certains à gauche selon lesquels le gouvernement précédent aurait repoussé des plans sociaux à l'après-présidentielle.

"Eclairer l'opinion française sur la réalité des plans sociaux"

"C'est notre responsabilité, dans le respect de ce court calendrier où ils (la gauche) sont en place, d'éclairer l'opinion française sur la réalité des plans sociaux. Ils ne sont pas gérés par l'Etat, ils ne sont pas gérés par le gouvernement", a-t-il dit.

Il a fait valoir que le gouvernement de François Fillon était "intervenu là où l'Etat avait son mot à dire, là où nous pouvions le faire". "Lorsque le président de la République avait sauvé Lejaby par exemple, on s'était gaussé à gauche sur le fait qu'il appelait ses amis. Mais ce n'est pas ses amis, c'est des acteurs économiques qui ont trouvé un intérêt de s'appuyer sur une main-d'œuvre exceptionnellement qualifiée", a-t-il ajouté.

"Les plans sociaux, ce sont les entreprises qui les définissent. En fonction de leur activité économique. Et dans une période de crise qui est quand même sans précédent. Nous vivons une crise économique sans précédent", a-t-il conclu.

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